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REGION
DU BALTORO
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Ci-joint les cartes géographiques et images satellites
disponibles de la région :
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Broad Peak group –8047/7538m- :
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 Vu
de Concordia, cette montagne est large, massive et puissante, l'une
des plus puissante du Baltoro et du Karakoram. A sa vue, Martin Conway,
le premier en 1892 à fouler les glaces de Concordia, se rappela
du Breithorn de Zermatt (qui signifie en allemand « large sommet
») et baptisa cette montagne de la même signification en
Anglais «Broad Peak ». La traduction néo-baltie,
Palchan Kangri n'est pas utilisée et les autochtones utilisent
eux-mêmes le nom de Broad Peak. Le Broad Peak est le 12ème
de la liste des plus de 8000 et le 3ème du Baltoro au Karakoram.
Il paraît que c’est un 8000 facile pour collectionneur de
sommets, pourtant son histoire démontre le contraire. Trois de
ses sommets dépassent 8000m, deux ont été gravis.
La voies normale a été gravie par 4 grimpeurs dans les
années 50, une ascension allemande remarquable qui préfigurait
l’escalade moderne en style alpin.
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Broad Peak (Palchan Kangri/Zhongyang) -8047m-,
face Nord-Ouest :
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 H.Buhl
réussit la première ascension sans drame du Broad Peak
ainsi que ses compagnons M.Schmuck, F.Wintersteller et K.Diemberger.
C'était en 1957, son deuxième 8000, quatre ans après
le Nanga Parbat. L'arête Ouest qu'ils suivirent conduit à
un plateau sous l'arête sommitale. Ils n'établirent que
trois camps, le dernier à 6900m. Leur ascension préfigure,
vingt ans plus tôt, celle de P.Habeler et R.Messner au Gasherbrum
I et au Hidden Peak en style purement alpin.
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Broad Peak (Palchan Kangri/Zhongyang) -8047m-,
arête Nord-Ouest :
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 L'arête
Nord-Ouest, qu'ont réussie en 1984 les Polonais J.Kukuczka et
V.Kurtyka est un long parcours de plusieurs kilomètres difficile
en altitude : en 4 jours ils ont rejoint le sommet Nord, 7700m, traversé
le sommet central, 8016m avant de retrouver la voie normale du versant
Ouest (que V.Kurtyka avait gravie quelques jours plutôt), et d'atteindre
le sommet principal.
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Broad Peak (Palchan Kangri/Zhongyang) -8047m-,
face Nord :
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 Sur
ce versant, l'Italien R.Casarotto réussit seul en 1983 le pilier
Nord du sommet Nord (7700m). Il devait disparaître en 1986 au
retour d'une tentative solitaire à l'arête Sud-Ouest du
K2. Il était le plus déterminé de sa génération,
et il avait découvert seul quelques-uns uns des plus beaux itinéraires
que l'on puisse rêver : au Fitzroy (Terre de feu en Argentine),
au Huascaran (Cordillère Blanche au Pérou), au Mc Kinley
(Alaska-USA) et ce pilier.
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Broad Peak (Palchan Kangri/Zhongyang) -8047m-,
face Est :
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L'immense rempart que forme le versant chinois du Broad Peak n'a encore
jamais été escaladé, elle fait partie des nouveaux
objectifs des grimpeurs.
La voie classique, ouverte par les Autrichiens en 1957, suit les pentes
neigeuses, puis la pente sommitale devient plane une fois le pré
sommet atteint mais interminable car elle court à plus de 8000
m d'altitude. Nombre d'alpinistes s'arrêtent aujourd'hui au pré
sommet pour éviter cette dernière étape, ce qui
fait du véritable sommet du Broad Peak, le 8000 le moins foulé
de la terre, un comble pour cette montagne pourtant très fréquentée
! ! !
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Broad Peak (Palchan Kangri/Zhongyang), sommet
Ouest -8035m- :
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 [à
compléter]
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Broad Peak (Palchan Kangri/Zhongyang), sommet
Nord -8006m-
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 Ce
sommet est vierge.
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Broad Peak (Palchan Kangri/Zhongyang), sommet
Far Nord -7538m-
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 [à
compléter]
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Changtok -7045m- :
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Ce sommet fait partie du groupe de Chantok, entièrement en
zone chinoise, comme son voisin “The Crown peak” (7265m.).
Première de ce sommet en 1994 par une expédition japonaise.
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Chiring Peak (Karpo Go)-7090m- :
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[à compléter]
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Chongtar group -7192/7302m- :
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Le groupe du Chongtar fait face à l’Ouest aux Changtok,
à l’Est au K2. Se trouvant en Chine, peu d’autorisations
ont été délivrées pour son ascension.
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Chongtar Kangri I (sommet Nord/Zhonghyang I)-7330m
(7228m)- :
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Sommet vaincu par une expédition australo-néo-zélandaise
en 1958.
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Chongtar Kangri I (sommet Sud) -7230m- :
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Sommet vierge.
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Chongtar Kangri II (sommet Nord-Est) -7263m-
:
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Sommet vierge.
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Chongtar Kangri II (sommet Sud) -7302m- :
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Sommet vierge.
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Crown Peak (Huangguari/Huang Guan Shan) -7265m-
:
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 Ce
sommet, à l’écart de la chaîne à l'extrême
Nord du Karakoram domine la vallée de la Shaksgam et fait partie
du Karakoram chinois. Après une tentative Japonaise tragique
en 1992 (Y. Fuyamata mort à 37 ans dans une avalanche), ce sommet
fut vaincu en 1993 par une expédition Japonaise.
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Crystal Peak -6252m- :
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 Bien
des sommets secondaires situés autour des géants du Baltoro/karakoram
qui attirent comme des aimants les grimpeurs du monde entier, ces sommets
restent vierges, c’est le cas de cette superbe tour.
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Gasherbrum group -7321/8068m-:
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 Au
Sud du Broad Peak, les Gasherbrum qui signifie en balti " les belles
montagnes " en langage Balti sont au nombre de six, rassemblés
autour du glacier qui porte leur nom, et qu'ils enserrent étroitement
forment le Sanctuaire des Gasherbrums. Deux dépassent 8000m et
les autres font plus de 7000. De Concordia, le quatrième est
le plus impressionnant de ceux qui sont visibles, il est aussi le plus
dur de tous.
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Gasherbrum I (Hidden peak/K5) -8068m-, face
Sud-Ouest :
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 Le
Gasherbrum I est le plus élevé des six, et le 11ème
de la liste des plus de 8000m, le 2ième du Baltoro au Karakoram.
On ne le découvre que du glacier du duc des Abruzzes ou de très
loin, d'Urdokas, caché par l’énorme masse du Gasherbrum
IV : il n'est pas vraiment le sommet caché de W.M.Conway.
H. de Ségogne et l'expédition française de 1936
ont tenté une des arêtes qui soutiennent l'immense plateau
d'Urdok pour s'arrêter à 7100m. A.Kauffman et P.Schoening
font la première ascension en 1958 à partir d'un camp
5 à 7300m : l'arête Sud-Ouest des Américains avait
été reconnue par H.Ertl et A.Roch en 1934. Les Polonais
J.Kukuczka et V.Kurtyka ont sorti cette face Sud-Ouest en 1983 avec
3 bivouacs seulement.
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Gasherbrum I (Hidden peak/K5) -8068m-, face
Nord-Ouest :
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 La
deuxième ascension du Gasherbrum I en 1975 a marqué un
tournant de l'himalayisme : P.Habeler et R.Messner ont gravi la face
Nord-Ouest en deux jours comme ils l'auraient fait dans les Alpes, en
pur style alpin et sans oxygène, ce qui constituait à
l’époque une révolution. Leur ascension (comparable
à celles de la face Nord du Cervin mais 3000 mètres plus
haut !) constitue encore de nos jours un exemple de rapidité.
Ils avaient l’habitude de gravir vite et peu chargés. Au
sommet de leur forme (Messner et Habeler étaient capable de parcourir
1000 mètres de dénivelé en 35 minutes), ils gravirent
toute la partie inférieure de la face sans s’encorder. Après
un bivouac sous leur minuscule tente, ils arrivèrent rapidement
au sommet à 6h du matin avant de rassembler leur énergie
pour redescendre et retrouver le camp de base 5 jours après l’avoir
quitté. Ce qui était inimaginable est aujourd'hui envisagé
naturellement par les plus forts.
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Gasherbrum II (K4) -8035m- :
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 Le
Gasherbrum II est sans doute le 8000 le plus souvent tenté :
comme le Sho Oyu au Népal, il passe pour l'un des 2 8000 les
plus " faciles ", le plus facile du Baltoro du Karakoram.
Première ascension par les arêtes Sud-Ouest et Est en 1956
: après un misérable bivouac à 7500m, au-dessus
du camp III, les Autrichiens F.Moravec, S.Larch et H.Willenpart traversèrent
sous la pyramide régulière du sommet et suivirent son
arête Est. En 1982, le Suisse S. Saudan réalisa la première
descente complète en ski d'un 8000 sur les pentes du GII. En
1984, Messner revient 2 fois sur le GII à 3 semaines d'intervalle,
la deuxième fois pour réaliser l'exploit dont il se dit
être le plus fier, la traversée Gasherbrum II et IV.
Les exploits et les drames ont été nombreux sur cette
montagne. Parmi ceux-ci, notons qu'en 1995 eu lieu la première
descente du Gasherbrum II par Albet en snowboard, par Hittenger en monoski.
Ils ont tous les deux atteint le camp 3 à 7400m où ils
ont passé la nuit. Le jour suivant, Albet continua la descente
mais tomba dans la pente à environ 7000m et a été
tué sur le coup. Hittenger quitta ses skis pour poursuivre sa
descente en utilisant les cordes fixes. Gouvy et Périllat sont
crédités respectivement des premiers skieurs à
avoir descendus d'un 8000m sur cette montagne (Gouvy s'est tué
en juin 1990 sur l'Aiguille Verte), il avait tenté l'Everest
en 1989 et projetait d'y retourner en automne 1990, en se faisant parachuter
au-dessus du sommet puis entamer la première descente en snowboard.
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Gasherbrum III -7952m- :
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 Le
Gasherbrum III a, lui, été gravi en 1975 par des femmes
: Alison Onyszkiewicz et son mari, Wanda Rutkiewicz et K.Zdzitowiecki,
tous Polonais.
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Gasherbrum IV -7925m-, arête Nord-Est
:
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 La
face Ouest du Gasherbrum IV, haute de près de 3000 mètres,
est la plus imposante et impressionnante de toutes les montagnes qui
entourent l'amphithéâtre de Concordia au Baltoro du Karakoram.
C'est une montagne fantastique mais délaissée et peu visitée
car les 75 mètres qui la sépare du seuil mythique des
8000 mètres lui font du tord, d'autant qu'elle est très
difficile à gravir. En 1995, la montagne n'avait été
gravie qu'à 2 reprises alors que ses voisins (le Broad peak et
le Gasherbrum I et II) plus d'une centaine de fois à eux trois.
L'excellent marbre, dont la qualité n'est égalée
que sur le fameux Spantik ou le Saser Kangri fait de cette montagne
une superbe forteresse, l'une des plus belle du Karakoram.
Les Italiens W.Bonatti et C.Mauri en ont réussi la première
ascension (mainte fois tentée) en 1958 par l'arête Nord-Est,
difficile et dangereuse. En 1996, tentative coréenne (leader
Lee Gye-Nam) sur la face Est vierge du Gasherbrum 4 (7924m). La même
année, le japonais Yasushi Yamanoi a atteint 7000m sur cette
face avant de rebrousser chemin dans le mauvais temps.
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Gasherbrum IV -7925m-, face Ouest (Shining Wall)
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 Le
« Shining Wall » est appelé comme tel car un peu
comme le Golden Pilar, cette face tournée plein Ouest capte la
lumière rougeoyante de l’aube. Cette face Ouest du Gasherbrum
IV est stupéfiante. Grimper sur le « Shining Wall »
est une prouesse hors du commun, cette voie est considérée
comme l’un des grands défis himalayens des années
80. Elle n'a été gravie de justesse qu’en 1985 par
W.Kurtyka et R.Schauer : très fatigués, dans le mauvais
temps, ils arrivèrent au sommet et atteints d’hallucinations
(Schauer raconte qu’il « se prenait pour un corbeau planant
au ras de la paroi en observant son propre corps ratatiné »),
ils commencèrent à redescendre l'arête Nord, qui
n'avait pas encore été parcourue pendant 3 jours. L’ascension
de cette face en terrain mixte très difficile, probablement la
plus remarquable du Karakoram compte parmi les plus grands exploits
de l'alpinisme moderne. Cette ascension ne peut être abordée
qu’avec un engagement total et par des grimpeurs hors pair.
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Gasherbrum V, sommet Est -7100m- :
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 Le
Gasherbrum V est multiple, seul le sommet oriental (7100m) a été
gravi par les Japonais K.Mukaide, M.Sakaguchi et T.Sato en 1978. Le
sommet central était vierge à la dernière révision
de ce site.
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Gasherbrum VI (Chochordin Peak) -7003m-
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 A
la dernière révision de ce site, ce sommet était
vierge.
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Haina Brakk (Hainablak) group :
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 En
1929, Ardito Desio avait baptisé ce groupe de montagne Hainablak
mais il s'appelait en réalité " Haina Brakk "
ce qui alimenta une polémique sur sa situation. En accord avec
l'Institut d'Asie centrale, M. Husseinabadi, rapporta le nom Haina Brakk
d'origine Balti à ce groupe de montagnes (phonétiquement
"aa-ee-na brok") qui signifie " la montagne glacée
" ou bien " la roche très lisse " en terminologie
Balti).
Le groupe des Haina Brakk se compose de 3 pointes : Pointes Est appelée
East Tower, la tour centrale appelée "Shipton Spire"
et la point Ouest appelée la "Cat's ear Spire".
En 1996, Oskar Nadasdi (un grand spécialiste allemand du Big
Wall), Gabor Berecz et Thomas Tivader, ont également visité
ce secteur. Selon un rapport d'un officier de liaison au camp de base
des tours de Trango qui avait parlé avec les grimpeurs pendant
qu'ils reliaient leurs camp, le trio avait passé trois semaines
dans sur le granit splendide du Big wall (21 longueurs, difficultés
évaluées 5,10 et A4 maximum) mais n'avait pas atteint
le sommet. Cette tour semble être le vrai Hainablak.
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Haina Brakk (Hainablak), central tower (Shipton
Spire) -5852m- :
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 La
superbe tour de Shipton fut remarquée par l'explorateur Ardito
Desio qui avait nommé "Hainablak" la tour de Shipton
en 1937 mais il s'agissait certainement l'aiguille à l'Ouest
des tours d'Uli Biaho qui cachent la vrai tour de Shipton proprement
dite. Isolée et brute, c'est un l'un des superbes défis
dans cette région qui n'en manque pas.
Cette tour de 5852m située au-dessus du glacier de Trango au
Nord-Ouest d'Uli Biaho est très impressionnante.
La première tentative sur la tour a été faite en
1992 par les Américains Marc Bebie (américaine décédée
depuis), mandrin Boyd, Greg Collum et Andy Selters. Ils ont placés
des cordes fixes sur la face Sud (5,10 et A4) pour atteindre la section
supérieure de l'arête Sud Est à moins de 250m du
sommet avant que le mauvais temps les empêchent d'atteindre le
sommet. En 1996 un grimpeur japonais solitaire, Ryuchi Taniguchi, a
voulu répéter l'itinéraire américain mais
a été emporté par une chute de pierre (son sac
à dos serait toujours fixé sur le Wall).
La première ascension de ce sommet fut très controversée
en 1996. Après son échec de 1992, Greg Collum revint sur
la tour, accompagné de Charles Boyd et de son fils Greg Foweraker.
Vingt jours ont été nécessaires pour accomplir
l'itinéraire de 1200m de haut (face Sud-Est). Il y avait un total
de 36 longueurs (cotation jusqu'à 5,11 et A4) sur le granit d'une
qualité semblable au El Capitan dans le Yosemite. L'équipe
a utilisé 600m de corde fixe entre 4500m et 5100m d'altitude
et a finalement atteint le sommet le 28 juillet à 6pm. L'itinéraire
qui suivait le côté gauche et centrale de la face fut ardue
mais pas particulièrement dangereuse, bien qu'une avalanche ait
par deux fois balayé leur itinéraire inférieur.
L'itinéraire de 1350m a été baptisé "
Faucon de Baltese " (cotation américaine des difficultés
globales a VII). Cependant, on a appris plus tard que l'équipe
s'était arrêtée à 10m sous une ligne de neige
humide menant au sommet puis ont finalement rebroussés chemin
très près du sommet. Finalement, on a considéré
que le sommet du Shipton Spire était toujours vierge jusqu'à
ce que le 6 août 1996, Marc Synnott (27 ans) et Jared Ogden (25
ans) atteignent la position précédente de l'ascension
américaine. Il ont confirmé que la position en question
était situé à 10m du sommet. Il ont marché
sur le névé vers le sommet jusqu'au sommet sans difficultés.
En grands seigneurs, ils ont dit que le nouveau terrain couvert était
si insignifiant que Boyd, Foweraker pouvaient être crédités
de la première ascension de la tour de Shipton. Collum a par
la suite baptisé l'aiguille spectaculaire " Shipton Spire
" en hommage à l'homme qui a fait la première exploration
détaillée de la région et éditée
la première photo de la tour dans le célèbre récit
d'aventure " Blank on the Map ". La tour a reçu sa
seconde tentative en 1997, en même temps qu'une deuxième
équipe montait une tour adjacente et également spectaculaire
de granit.
En 2001, la tour de Shipton fut choisie par l'italien Bole pour tester
les limites physiques de l'escalade libre technique en très haute
altitude. Il essaya de grimper avec une étique irréprochable,
n'utilisant aucunes techniques d'ascension artificielle, à main
nue ! Il avança de 100m de dénivelé chaque jour.
En grand prince, il fut moins intéressé par le sommet
que par la manière d'y accéder, n'emportant toutefois
que quelques broches à glace qui lui aurait seulement permis
de progresser sur le névé supérieur et d'atteindre
le sommet. Cependant, un orage juste sous le sommet le contraint de
renoncer, après avoir grimpé la majorité de l'itinéraire
avec des passages de cotation en 8A (probablement déjà
parcouru à cette altitude sur l'itinéraire "Cowboy
direct" de la tour de Trango en 1996), la quantité de passages
difficiles effectués par Bole à une telle altitude reste
cependant incomparable sur un itinéraire désormais mythique
qu'il dénomma "Women and Chalk" (femmes et craie),
soulignant, avec un certain humour que les femmes et la craie (ou magnésie)
sont les éléments essentiels de la vie des grimpeurs :
il ont toujours de la craie sur les mains et une femme dans leur cœur
! Mais il n'y a pas que les hommes qui ont de la craie sur les mains
: Première ascension féminine en 1998 par Steph Davis's
et par une équipe essentiellement féminine en 2001 (Cecilia
Buil, Nan Darkis and Liz Scully) par la voie Inshallah.
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Hardinge (Sia Chhish) -7024m- :
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Ce sommet fut gravi la première fois en 1983 par une expédition
italienne(G. Mallucci).
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Révision D - 28/01/05 (http://blankonthemap.free.fr)
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