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REGION
DE BIAFO
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Dressé au Nord du glacier de Biafo, le massif de "Panmah"
est célèbre pour ses somptueuses tours de granit culminant
à près de 7000 mètres tels les groupes du Latok
et du Baintha demandant une grande technicité de grimpe en haute
altitude. Cette région est aussi connue pour son vaste et complexe
système glaciaire en haut du quel trône le formidable Snow
lake et ses énormes glaciers satellites. Connue depuis peu, c'est
dans cette région que les aventuriers Conway, les Bullocks, Shipton
ou Tilman sont allés explorer et revenus enchantés.
Ci-joint les cartes géographiques disponibles de la région
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Groupe des Latoks (6456/7151m) :
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En
remontant le glacier de Biafo, le regard est irrésistiblement
attiré par la vallée latérale du glacier d'Uzun
Brakk d'où se dressent les imposants sommets de l'Ogre et les
merveilleuses tours gothiques du groupe des Latok. De même que
l'Ogre, Les Latok sont des montagnes de granit difficiles et complexes,
avec des hautes et délicates barrières rocheuses et glacées.
D'ailleurs, Latok voudrait dire " les montagnes difficile "
dans le langage Balti local. Le granit du groupe Latok-Baintha Brakk
est magnifique et rappelle celui des tours de Trango. Le groupe comprend
4 sommets principaux que sont les Latok I, II, III et IV. Ces quatre
sommets du groupe du Latok ont été gravis par leur versant
Sud à partir du glacier de Biafo. La première par les
Italiens en 1977, les trois autres par des Japonais, deux ans plus tard.
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Latok I -7,145m-, face Nord (Karakoram Walker)
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La
face Nord du Latok appelée au nom évocateur de "la
Walker du Karakoram" est assurément l'une des faces les
plus techniques du Karakoram et est l'un des derniers grands problème
de l'alpinisme moderne. La grande majorité des expéditions
a adopté le style alpin léger pour cette entreprise d'envergure.
En 1996, Jim de Donini, Michael Kennedy, George et Jeff Lowe ont atteint
7000m en style alpin. Dave et Brendan Murphy l'ont tenté en 1996
aussi : Après acclimatation complète, Dave et Brendan
ont passés la rimaye à 4700m et ont grimpé 1500m
de dénivelé en trois jours par une très belle météo.
À la fin du troisième jour, ils ont creusé un bivouac
sur un gros champignon de neige quand il s'effondra entièrement.
Ceci a eu pour conséquence la perte de la tente, du gaz et des
sacs de couchages. Après une nuit de misère, les deux
ont fait une descente de 18 heures à 5250m. Après une
deuxième tentative, ils abandonnèrent dans le mauvais
temps.
En 1997, les grimpeurs de Nouvelle Zélande (John Bouchard et
Marc Richey), ont joint les rangs grandissants des grimpeurs qui ont
sans succès tenté la Walker du Karakoram. Ils ont atteints
6000m en style alpin avant de renoncer à cause des conditions
avalancheuses très dangereuses et des conditions particulièrement
estivales. Les cordées qui se sont élevées plus
haut dans cette voie savent que au-dessus de ce point, c'est une barrière
de roche instable qui seraient assurément la source de dangers
objectifs considérables en conditions sèches. Pour leur
dernière tentative les deux grimpeurs ont été rejoints
par Tom Nonis et Barry Rugo, l'autre moitié de l'expédition,
qui avait précédemment tenté l'Ogre (Baintha Brakk).
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Latok I -7145m-, arête Nord :
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Tentative
de T. Nonis sur l'itinéraire, première à avoir
lieu en 1997 (l'expédition avait précédemment tentée
le Baintha Brakk). Les grimpeurs Tom Callaghan et Tom Nonis originaires
du New Hampshire, ont abandonné leur tentative sur l'arête
du Nord vierge du Latok I (7145m) (voir Latok I), après que Callaghan
ait été blessé à un genou très tôt
durant l'expédition. Avant l'incident, la cordée avait
fait plusieurs tentatives jusqu'à 5500m pendant 19 jours de mauvais
temps continu.
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Latok II -7151m- :
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La
première ascension est celle des Italiens (expédition
d'A. Bergamaschi en 1977), la seconde par une expédition Japonaise
en 1979. L'arête Ouest a été tentée à
plusieurs reprises, le point le plus haut fut atteint à 6850m
en 1987 par cette arête. En 1995, tentative d'une équipe
allemande (leader Alexander Huber) sur un nouvel itinéraire face
Sud-Ouest impressionnante (800m) du Latok II (7151m) en 1994.
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Latok II -7108m-, arête Nord Ouest :
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Le Latok II, et spécialement l'arête Nord Ouest, a une
longue histoire, fabriquée par des expéditions britanniques
principalement. Elle a été tentée la première
fois par l'itinéraire sous l'Ogre II par une cordée japonaise
en 1975 mais ils ont abandonné leur projet à cause des
chutes de pierres et des risques objectifs et sérieux d'avalanche.
En 1977 et 1978, deux cordées britanniques ont accompli des progrès
et ont atteint 6600m, bien que les deux tentatives aient été
troublées par la mort, de Mettez Morrison sur la première
en raison d'une chute dans une crevasse et d'une chute de pierre pour
la deuxième. Notons les tentatives remarquables des américains,
atteignant l'altitude de 7000 m, les norvégiennes en 1986 et
2001 atteignirent 6400m.
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Latok II -7108m-, arête Sud :
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La
montagne elle-même n'a été escaladée que
deux fois, la première par l'expédition italienne d'Arturo
Bergamaschi de 1977 qui à réussie en forçant un
itinéraire difficile en mixte sur l'arête Sud avec Alimonta,
Mase et Valentini atteignant le sommet dans la nuit après une
longue escalade depuis leur camp supérieur (camp 5) dans le mauvais
temps. Au-dessus du camp 4, l'itinéraire était en mixte
l (IV) jusqu'au sommet Sud inférieur, reliés au vrai sommet
par une arête étroite et neigeuse dont le franchissement
a pris trois heures. Quelques jours plus tard, quatre Italiens supplémentaires
pouvaient atteindre le sommet Sud mais ont abandonnés à
l'arête. L'itinéraire ne semble pas avoir été
tenté depuis.
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Latok II -7108m-, voie "Tsering Mosong"
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La
première ascension de la face Sud Ouest du Latok II par les célèbres
frères allemands Alexander et Thomas Huber, accompagnés
de l'américain également bien connu, Conrad Anker et un
quatrième grimpeur allemand, Toni Gutsch Un à constitué
l'accomplissement le plus exceptionnel de la saison de 1997. Ces quatre
grimpeurs ont atteint le sommet du Latok II (7108m) le 19 juillet 1995
après avoir grimpé un grand et délicat itinéraire
de 1000m+ au-dessus de l'énorme couloir central.
En août 1995, Alexander Huber, septième membre allemand
d'une cordée menée par Jan Mersch, a espéré
tenter la face, qui avec une élévation totale de 2300m,
mais le temps instable et les conditions dangereuses du couloir les
ont forcés à plutôt tenter l'arête Nord Ouest
au-dessous de l'Ogre II en atteignant une altitude de 6600m.
Ils espérèrent trouver un couloir plus sûr en 1997
avec davantage de neige en arrivant au début de d'année.
Le 14 juin, la cordée s'employa à rassembler au camp de
base (à 4400m situé près du glacier d'Uzun Brakk)
à peu près 2000m de corde. Une équipe était
là pour tourner un film produit par "Mountain Air Productions".
Les grimpeurs ont alors pris place dans la partie inférieure
du couloir à 5600m et a commencé à fixer les cordes
autour du 24 juin dans la neige et la glace. Malheureusement, le risque
de chutes de pierres étaient au moins aussi important que pour
leur tentative précédente et bien que l'itinéraire
ait été emprunté pendant la nuit, l'environnement
demeurait considérablement dangereux. Un deuxième camp
a été établi à 6000m au-dessous du Wall
supérieur. Ici, les quatre se sont engagés vers le coté
droit du couloir de 100m de haut avant d'arriver vers le sommet où
8 pitons ont été nécessaires pour accrocher un
portaledge vers le haut d'un petit replat à environ un tiers
du couloir. La première longueur à été grimpée
en libre, le plus dur (VII ou 5.10c), la seconde plus facile (coté
en A3). Du bivouac, les cordes ont alors été enlevées
à environ 6900m, d'où les grimpeurs pouvaient désormais
voir des nuages de mousson se former vers l'Ouest. Heureusement, ils
ont eu le temps de grimper la dernière section pour atteindre
l'arête neigeuse finale et le sommet le plus élevé
(par l'intermédiaire d'une longueur en V) le 19 juillet. Onze
jours ont été nécessaires pour accomplir le Wall,
les frères de Huber passant six nuits en bivouac et Anker et
Gutsch sept. La descente a été rapporté comme étant
dangereuse dû aux conditions météo, le camp à
5600m a été frappé par une chute de pierre, ayant
pour résultat la perte de deux sacs d'équipement.
L'itinéraire en 25 longueurs (dont sept étaient cotées
en A3) a été coté en VII et a baptisé "Tsering
Mosong" de l'expression Balti voulant dire "longue vie".
Vingt de ces longueurs étaient verticales ou surplombantes, relativement
abritées de n'importe quels débris tombant d'en haut.
Cependant, les longueurs difficiles étaient généralement
dangereuses et le leader prenait toutes ses précautions pour
prévenir les chutes. En termes d'altitude, les quatre grimpeurs
avaient accompli probablement la plus grande ascension de Big Wall jamais
réalisée au monde; au sommet d'une face aussi énorme
et aussi raide que l'EL Capitan du Yosemite mais situé à
une altitude de plus de 5000m !
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Latok II -7108m-, voie "Nomadu":
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Franz
Fendt et Christian Schlesener ont atteint le sommet du Latok II via
l'arête Nord Ouest réalisant la troisième ascension
de la montagne. Pour leur deuxième tentative, les deux grimpeurs
ont quitté le camp au-dessous du mur sommital situé à
environ 6000m et se sont élevés vers le haut de la branche
gauche du couloir pour atteindre la crête à 6600m. Les
huit longueurs de cette section ont été techniquement
difficile, l'arête offrant des ressauts courts mais techniques.
Les deux ont atteint le sommet après 36 heures d'efforts continu
avec des difficultés jusqu'à VI+ et à A2 plus des
passages en glace à 80 ou 90°. Ils ont alors passé
14 heures en rappel jusqu'à leur camp situé à 6000m
avant de continuer en bas du couloir jusqu'au camp de base. La nouvelle
voie de 1100m situé au-dessus du dernier camp dans le couloir
a été baptisée Nomadu.
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Latok III -6949m- :
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L'ascension
la plus remarquable du Latok III a été réalisée
en 1979 par une expédition Japonaise (S.Nori, K.Takami, N.Okudaira
et Y.Teranishi). Ils avaient installé quatre camps, 1600 mètres
de cordes fixes en vingt jours de siège sur l'arête Sud
Ouest difficile (VI+ et A2).; les Italiens M.Forcatura, M.Marciano et
E.Rosso l'ont reprise en 9 jours en 1988. Alexander Huber, son frère
Thomas, T. Gutsh et C. Anker ont trouvé une nouvelle route sur
cette paroi difficile.
Avec une météo idéale, Alex Franklin, Garrett,
Fiona Hatchell, Colin et Willett, tous anglais, ont tentés plusieurs
montagnes du glacier de Choktoi pendant la dernière partie de
juin et juillet 1997 dont deux itinéraires sur les flancs du
Latok III mais sans succès. Un de ces derniers semble avoir été
une variante de l'itinéraire de Sandy Allan et Doug Scott en
1990. Le groupe remarquait une grande pollution du site par des déchets
abandonnés autour de vieux camps de base d'origine allemande.
Ils ont rapportés les détritus en chargeant 25 kg par
porteurs à leurs retours.
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Latok III, antécime (Indian Face Spur)
-5200m-:
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La
crête rocheuse de ce sommet secondaire situé à coté
du Latok III à été grimpé la première
fois en 1990 par Sandy Allan et Doug Scott (cotation 5c et A2). Cependant,
ils se sont arrêtés sur un pinacle à 5400m à
une certaine distance au-dessous du vrai sommet sur une arrête
cotée AD car ils se sont rendus compte que le sommet était
plus haut que prévu. Puis ils ont fait une descente en rappel
par la face Nord. Ils ont été affligés de voir
tant de déchets (d'origine allemande) et en ont rapporté
25kg dans la vallée. Ils laissèrent en état 1 ou
2 autres sites que d'autres expéditions nettoierons certainement
dans ce magnifique site relativement accessible.
En 1999, Chinnery, Coull et Morton accomplissaient leur assaut sur le
flanc Ouest de la Indian Face Spur. La nouvelle voie écossaise
monte une goulotte évidente sur la face Ouest vertical, commençant
à 80m vers le haut du couloir central de neige. Une ascension
en artif était nécessaire sur 400m avec des difficultés
jusqu'à A3 avant de rejoindre l'arête à environ
la moitié de la montagne. Les grimpeurs ont eu besoin de cinq
jours pour fixer la corde dans la goulotte, retournant au camp de base
chaque nuit. Le 27, ils ont utilisé les jumars pour continuer
à grimper sur la crête, en enlevant toute leurs cordes
fixes pendant qu'ils revenaient la route originale pour des 400m supplémentaires
pour atteindre le sommet le 28. La deuxième moitié de
la paroi offre une cotation anglaise A2. C'était le premier itinéraire
tracé pour atteindre le sommet de l' "Indian Face Spur'
". La descente se fit par un rappel sur la face Sud-Est.
Le secteur a été visité en juin par La cordée
italienne de Luca Maspes, Emanuele Pellizzari Massimo Sala et Gianni
Zappa. Ces quatre sont restés pendant 18 jours au-dessus de leur
camp de base près du glacier. Douze jours consécutifs
ont été passés dans des conditions météorologiques
qualifiées peu convenables, avec un temps médiocre et
des chutes de neige. Sala et Zappa ont escaladé un pilier de
700m sur un petit sommet rocheux anonyme de 4750m, situé du côté
Sud du glacier à environ une heure au-dessus du camp de base,
à l'aide d'une escalade traditionnelle jusqu'à des difficultés
F6A+ et A1. L'itinéraire a été accompli en une
longue journée à partir du de camp de base, le trio descendant
du sommet par l'intermédiaire de trois rappels dans un couloir
situé à l'est.
Maspes, Pellizzari et Zappa étaient alors prêt à
répéter l'"Indian Face Spur", pensant sont sommet
vierge. Ils ont passé les trois premières longueurs pendant
un après-midi. Il a alors neigé pendant trois jours après
quoi ils ont continué sur les huit longueurs suivantes en utilisant
un friend placé par Allan en 1990. Le jour suivant ils ont grimpé
encore six longueurs atteignant plus ou moins le même point élevé
qu'Allan et Scott en 1990 (qu'ils estiment être approximativement
à cinq longueurs plus facile jusqu'au sommet de 5200m). Faisant
un rappel, les Italiens ont trouvé des traces du bivouac supérieur
employé par les deux britanniques en 1990. Ils ont aussi bivouaqué
plus ou moins au même endroit. S'ils ont en gros suivi la même
voie qu'Allan et Scott mais indépendamment des 70 premiers mètres,
chaque longueur a été cotée en VI et A1 minimum,
avec la cinquième longueur en VIII et d'A1. Les trois Italiens
ont placé quatre pitons : deux sur des prises, un sur une longueur
de roche très putréfiée (A2+ évalué
et VI) et un autre pour sécurité quand le leader a été
rattrapé par la tombée de la nuit. Ils ont descendus en
rappel la voie, tous très impressionnés du niveau de difficulté
et de l'engagement.
Peu de temps après, Maspes a fait une ascension solo d'un petit
sommet rocheux de 4650m, qu'il a baptisé la montagne de Simo,
près du camp de base. Il l'a escaladé par la face du Sud-Est,
qui a offert 400m d'escalade verticale jusqu'à V, puis a alors
descendu par l'intermédiaire d'une cannelure de roche facile.
Le groupe a été déçues par la quantité
de déchets qu'ils ont découverts (et partiellement rapporté
plus tard) au camp de base au-dessous du groupe des Latoks, en particulier
des tentes, des piles abandonnées, etc.., déchets qui
semblent être d'origine française.
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Latok III -6949m-, face Ouest :
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La
face Ouest du Latok III est haute de 2000m avec une première
section en mixte suivie d'un mur très raide de roche abrupte
est bien visible dans le livre " l'Himalaya en style Alpin ".
La face Ouest était la cible d'Enrico Rosso et deux compagnons
italiens en 1988. Cependant, vu le danger de la paroi plâtrée
par la neige, ils ont décidé de répéter
l'itinéraire plus sûr des Japonais de 1979. Ils ont effectués
l'ascension en huit jours en style alpin.
En juillet 98, il y eu une tentative d'ascension américaine par
la cordée expérimentée composée de Kitty
Calhoun (37 ans, première ascension féminine du Makalu
par l'arête Ouest et première ascension féminine
du Dhaulagiri plus des tentatives sur les faces Nord du Latok I et du
Thalay Sagar), de Jay Smith (45 ans , nombreuses ascensions de classe
notamment en Alaska et en Patagonie), accompagnés de Steve Quinlan
et de Ken Sauls. On a pensé que la face Ouest du Latok III pouvait
être réussie par cette équipe américaine
très forte mais c'était sans succès. Ils ont abandonné
leur tentative le 25 juillet 1998 à environ 6050m. La cordée
à fait une ascension à l'aide de portaledge, surmontant
des difficultés jusqu'à 5.10a et A2 sur de la roche de
mauvaise qualité. Ils ont enduré deux gros orages, avant
de renoncer le 25 juillet 1998 près du sommet quand ils ont finalement
manqué de nourriture. Le Latok III ne semble pas avoir été
tenté depuis et sa face Ouest reste toujours vierge.
Plus récemment, en juillet 1998, un point situé à
environ 6050m a été atteints par une autre forte équipe
américaine comportant Kitty Calhoun, Steve Quinlan, Ken Sauls
et Jay Smith, qui ont rapporté surmonter des difficultés
de 5.10a et d'A2 sur de la roche médiocre.
En 2000, le Latok III devait être le quatrième sommet du
projet intitulé "Russian Way - Big Walls of the World"
d'une cordée composée des grimpeurs Bakin, Odintsov, Klenov,
Koshelenko et Efimov. Le camp de base a été établi
sur la moraine à deux heures de marche du Wall et après
l'acclimatation, un camp avancé à été installé
sur le Wall. Koshelenko espérait que le groupe tenterait l'ascension
en style alpin mais il s'est finalement résolu à tenté
la directissime voie par le coté gauche de la face exigeant une
approche en artif complète. Ils ont commencé leur montée
le 19 juillet 2000 transportant une première charge de 100 kgs
vers le haut du large couloir du côté gauche de la face
comme prévu. Les quatres sont alors montés au-dessous
du mur de roche (5700m) après 25 longueurs. Une neige lourde
sur la pente de glace à 45-60° n'avait pas rendu le travail
facile. Au-dessus, la cordée a progressé lentement, grimpant
seulement 2 longueurs le premier jours puis deux et demi au cours des
deux jours suivants (6 et A3+) pour atteindre une altitude de 5835m.
Le coin qu'ils essayaient de grimper était composé de
mauvaise roche et Koshelenko n'a pas été écouté
quand il proposa de redescendre pour déborder l'obstacle en grimpant
un contrefort sur la gauche. Puis vers la fin de la journée,
pendant qu'il se trouvait sur le portaledge, Koshelenko reçu
une pierre sur la tête, un grand éclat de roche qui projeta
la tente et brisa le casque de Koshelenko.
Il neigea fortement pendant les deux jours suivant, confinant la cordée
Russe dans leur abris. Cependant, le 25 juillet, le temps s'est amélioré
et la cordée s'est remise à grimper vers le sommet, pour
seulement s'échapper de la zone dangereuse. Koshelenko qui redescendit
au jumar fut frappé aux mains par une pierre. Il eut deux pouces
cassés et la retraite fut décidée. Le 26 juillet,
ils ont commencé à redescendre. Le ciel était sans
nuages mais les pentes de glace chargées en neige. Koshelenko
réussit à descendre puis Ruchkin, Efimov et finalement
Odintsov. À environ 3h30 de l'après-midi, la cordée
étaient sur la section inférieure de la face et à
seulement cinq longueurs de corde au-dessus du glacier, quand ils ont
été balayés par une avalanche provenant d'une cannelure
toujours du coté gauche. À ce moment, Efimov et Ruchkin
étaient ensemble. Ils ont vissé une vis à glace,
aidant Koshelenko à descendre tandis qu'Odintsov attendait une
longueur en dessous. Soudainement, une autre grande avalanche les balaya
une fois de plus. Quand Ruchkin a finalement émergé des
débris, très choqué avec trois cotes cassées
et un cou blessé, il s'est retrouvé seul avec deux piolets.
Efimov et tout La cordéement avait dévalés loin
en aval de la pente.
Les trois survivants sont redescendus péniblement au pied de
la face, où très surpris, ils ont trouvé Efimov
se reposer à coté du cône d'avalanche avec tout
La cordéement dispersé à ses pieds. Tandis que
ses compagnons pensaient qu'il avait été tué dans
l'avalanche, Efimov était convaincu qu'il était le seul
survivant après sa chute de 350m et il avait annoncé la
nouvelle par radio à Michail Bakin, le médecin russe de
l'expé camp de base, situé à environ 4h de marche.
Bakin, Odintsov, Klenov et Koshelenko blessés sont parvenus à
transporter Efimov, qui s'était cassé une jambe et des
cotes, vers le bas du glacier à un endroit sûr quand une
autre énorme avalanche dévala la face s'arrêtant
à 20m juste au dessus d'eux. Le chemin pour redescendre du camp
de base était trop étroit et précaire pour porter
un blessé, ainsi l'officier de la liaison Russe a fait une descente
rapide vers Skardu pour demander un hélicoptère. Après
un long délai administratif et l'intervention de l'ambassade
russe, Bakin et Efimov ont été héliportés
le 30 juillet à l'hôpital de Skardu et les autres arrivèrent
le 3 août en marchant.
En 2001, Odintsov acharné, organise une deuxième tentative
sur le même itinéraire et enrôle à nouveau
Igor Barikhin, Mikhail Davy, Sergey Khadzhinov et Alexander Klenov.
Le camp de base fut dressé le 22 juin et en attendant les bagages,
le groupe s'acclimata sur ce qu'ils ont appelé le Latok VI et
ont dormi à son sommet. L'ascension du Latok III en artif commença
le 7 juillet, la cordée s'employa alors à équiper
la rampe de glace sous le début des premiers problèmes.
Ils estimèrent que le risque de chutes de pierre était
moins dangereux que l'année précédente, ils décidèrent
alors de continuer la voix coté gauche du pilier. Par la nuit
de la 10ième ils ont établi un camp suspendu à
mi-chemin vers le haut de ce Wall. Malheureusement, la roche n'était
pas bonne, rendant l'escalade inéluctablement exposée
aux chutes de pierre. Par malchance, Odintsov fut frappé durement
dans le dos par l'une d'elle ce qui l'obligea à abandonner. Le
quinzième jour, Khadzhinov et Ruchkin furent empoisonnés
par l'oxyde de carbone dégagé par leur réchaud.
Le temps se dégrada le dix huitième jour. Il neigea un
jour et demi mais en soirée du 18ème jour, les Russes
avaient atteint un promontoire de neige qu'ils avaient baptisé
le "Tomahawk" et l'avaient situé au-dessous du pilier
supérieur. Selon Odintsov, l'escalade jusqu'à ce point
n'avait pas été dû excessivement difficile mais
presque constamment dangereux à cause des chutes de pierre. Le
jour suivant, ils ont atteint péniblement l'altitude de 6200m,
un point estimé à deux jours d'ascension du sommet mais
seul Barikhin pouvait continuer l'ascension. Le jour suivant enfin,
Barikhin tente le sommet, le reste du groupe préparant déjà
la retraite.
Soudainement, un grand éboulement se produit épargnant
miraculeusement le camp et ses occupants. Les blocs ont volé
dans toutes les directions mais les grimpeurs positionnés près
d'un surplomb de la paroi, ont évité le pire. Cependant,
le calme revenu, ils s'aperçurent qu'une corde avait été
rompue, Barikhin avait disparu. Odintsov descendait en rappel 50m sans
apercevoir son compagnon, il sera finalement retrouvé mort à
20m sous la rimaye, au pied de la paroi, à l'endroit où
justement son camarade Efimov avait été retrouvé
l'année passée.
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Latok IV -6456m (6131m)- :
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Le japonais Moromu Omiya est venu pendant plusieurs années
consécutives sur le Latok V (6190m). Le Latok IV a été
gravi en 1980 par une expédition qu'il commandait (avec K. Okano),
par la face Sud-Ouest en style alpin. A la descente, tous 2 firent une
chute de 50 mètres dans une crevasse et furent sérieusement
blessés. Ayant en vain attendu des secours pendant 4 jours, Ohmiya
se mit à creuser un tunnel et s'échappa après 12
heures d'efforts. Il commença alors à descendre avec sa
jambe fracturée. L'expédition britannique sur l'Uzun Brakk
vinrent sortir Okano de la crevasse dont il était resté
prisonnier pendant plus de 8 jours. La tentative d'août 1999 a
été contrecarrée par le mauvais temps.
En 2001, une très forte équipe allemande comportant Toni
Gutsch, Alex et Thomas Huber et Jan Mersch a tenté le pilier
du Sud de l'Ogre, une des montagnes les plus célèbres
du Karakoram qui est restée vierge en dépit de plus de
15 tentatives depuis sa première ascension légendaire
en 1977 par Chris Bonington et Doug Scott (voir Ogre, face Sud). Quand
Gutsch et Mersch sont rentrés à la maison, les frères
Huber sont restés cinq jours avant que les porteurs évacuent
complètement le camp de base. Ils ont alors décidé
de tenter une ascension de la face Sud Ouest du Latok IV (6456m) en
style très léger, grimpée seulement une fois auparavant
par les Japonais, l'Ohmiya et l'Okano (voir ci-dessus). Les deux frères
ont fait une approche de 12kms à partir du camp de base pendant
la nuit, ils ont grimpé la montagne la plupart du temps en libre,
les pentes raides de neige et de glace et le couloir final menant à
un interstice entre les sommets jumeaux a été escaladé
sans assurance. Ils ont opté pour le sommet Sud plus étroit
et légèrement inférieur qu'ils ont atteint dans
l'après-midi et sont revenu au camp de base après 22 heures
de grimpe.
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Latok V -6190m-:
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Le Latok V est le nom attribué à la petite pyramide
de 6190m qui se tient à l'extrémité de l'arête
du Sud-Est du Latok III (6949m) sur la ligne de partage entre les Latok
III et IV. Ce sommet probablement épargné de toutes les
cordées fut tenté par Motomo Ohmiya et ses camarades en
2003. En été 2003, le grimpeur japonais Moromu Omiya est
retourné sur les 6190 mètres du Latok V pour sa troisième
tentative. Il a installé le camp de base près de l'entrée
du glacier de Baintha Lukpar. La crête se trouve à l'extrémité
de l'arête Sud-Est du Latok III. Omiya qui a fait la première
du Latok IV en 1980, a essayé cette petite crête en 1999
et 2000 par l'intermédiaire de la face Sud. Avec deux autres
compagnons il a encore tenté la montagne mais a atteint un point
situé à 70m sous le sommet. Il retourna car il était
trop tard pour continuer sans risque.
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Latok VI :
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En 2001, Odintsov acharné, organise une deuxième tentative
sur le même itinéraire et enrôle à nouveau
Igor Barikhin, Mikhail Davy, Sergey Khadzhinov et Alexander Klenov.
Le camp de base fut dressé le 22 juin et en attendant les bagages,
le groupe s'acclimata sur ce qu'ils ont appelé le Latok VI et
ont dormi à son sommet.
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Redakh Brakk -6000m- :
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En 1996, une cordée britannique a tenté trois sommets
précédemment vierges depuis un camp de base sur le glacier
de Kero Lungma (vallée située immédiatement au
Sud du glacier d'Hispar). Ce fut un excellent exemple d'une expédition
exploratoire mené par des grimpeurs expérimentés.
L'objectif original était de tenter une montagne de 6000m vue
l'année précédente, ils pouvaient en localiser
sa position sur les cartes existantes mais un bassin glacière
non marqué la rendait inaccessible depuis le glacier de Kero
Lungma, cela reste en outre un mystère. Ils ont grimpé
le Tsuntse Brakk (Big Wall de 1000m) s'élevant avec une cotation
de difficulté de 3 écossais, le Goma Brakk (5200m) et
le 13 août, la première ascension de Redakh Brakk (6000m),
qui se trouve sur la ligne de partage des eaux entre le glacier d'Hispar
et du bassin de Kero Lungma (AD+). Des erreurs sur les cartes existantes
ont été corrigées par cette exploration traditionnelle
très bien menée.
(voir les chapitres Sokha Pass et glacier d'Hispar pour ne plus amples
renseignements sur cette région).
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Spaldang Peak -5550m- :
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Première ascension de cette magnifique montagne située
au Sud-Est de l'Uzum Brakk par Volker Benz, Ruta Florschutz, Alex Huber
et Karl Spitzhof. Seconde ascension par Thomas Huber et Gutsch du Spaldang
en 1996. L'itinéraire d'ascension suit le pilier Est de 900m
(1400m de haut, cotation IX-/F7b/7b+). La section basse qui n'est pas
si raide offre une ascension (de IV VI) jusqu'à une épaule
d'où débute la partie de loin la plus difficile (de V
à VI) excepté les derniers 120 mètres. Ce fut une
très belle ascension et une très belle performance à
cette altitude de la part de cette cordée.
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Shel Chakpa -5800m- :
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Dave
Wilkinson est revenu dans la vallée d'Arandu en 1999 (voir aussi
le chapitre Redakh Brakk, rivière de Basha) en compagnie d'amis
grimpeurs britanniques, Bill Church, Gus Morton et Stewart Muir. L'objectif
cette fois était une montagne aiguë et enneigée de
5800m vers l'amont de la vallée qui se lève à l'est
du village de Zil, sur les flancs du massif de Ganchen. Selon la population
locale les grimpeurs britanniques étaient les premiers à
visiter cette vallée et leur sommet était déjà
baptisée Shel Chakpa. Ce nom d'origine Balti signifie "la
montagne blanche brisée", tout à fait appropriée
pour une montagne avec cette structure considérable, habillée
d'énormes sérac sur ses flancs.
Après une première reconnaissance pour confirmer l'existence
d'une voie faisable, les quatre grimpeurs ont établi un camp
de base le 18 juillet à 4050m. Du camp de base, l'arête
Nord-Ouest a semblé offrir la ligne la plus sûre et la
plus facile. Cependant, deux semaines de temps chaud et instable ont
empêché une tentative sérieuse jusqu'au 5 août,
après quoi la cordée a fait une ascension réussie
et une descente de la montagne au cours des cinq jours suivants :
Le deuxième jour, le terrain fut coté en TD (en mixte)
pour contourner un ensemble de tours rocheuses sur la partie inférieure
de l'arête. Du camp 2 situé à 5000m, les quatre
ont continué vers le haut de l'arête mal définie,
trouvant presque immédiatement un cairn bien construit, qu'ils
attribuèrent à un chasseur d'ibexs entreprenant. Au-dessus,
les difficultés ont augmenté et les rampes de glaces,
voie cotée TD jusqu'au sommet. La descente a été
faite en grande partie en rappel et en conditions météo
sèches, provoquées par les températures élevées
à ces altitudes modestes pendant l'été, avec un
risque de chutes de pierres élevé. Un jour de repos au
camp 2 a été pris le 9 puis tout le monde est redescendu
sans risque jusqu'au camp de base le jour suivant.
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Sokha Brakk -5956m-:
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En 1999, deux grimpeurs britanniques, Ian Arnold et Dave Millman,
visitaient le glacier adjacent de Sokha, où ils sont parvenus
à grimper une petite crête. Arnold avait visité
le glacier deux fois avant de grimper la face Sud d'un sommet de 5495m
(IV+) en 1992, et de faire une tentative sur la face Nord difficile
et sérieuse d'un sommet de 5956m, sommet vierge sur la crête
Sud Ouest du Sosbun Brakk. Ce sommet sera baptisé plus tard le
Sokha Brakk. Peu d'ascensions ont été recensées
sur les pics abruptes du Sokha Brakk, bien que le glacier ait été
visité dès la première partie du siècle
passé par les époux Bullock-Workmans infatigable et aussi
par Tilman dans les années 30 puis Scott Russell.
Des tentatives sur d'autres sommets dans la région ont été
contrecarrées par le mauvais temps bien que le potentiel de premières
soient considérable pour les cordées à venir, quelques
sommets offriraient des ascensions faciles avec mais par compte loin
des accès routiers.
(voir les chapitres Redakh Brakk, Sokha Pass et glaciers d'Hispar, de
Solu & Sokha pour ne plus amples renseignements sur cette région).
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Sokha Brakk (Sekha Brakk/crête de la libellule),
-5450m- :
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Dave Wilkinson est revenu dans la vallée d'Arandu en 1999 en
compagnie d'amis grimpeurs britanniques, Bill Church, Gus Morton et
Stewart Muir. L'objectif cette fois était une montagne aiguë
et enneigée de 5800m vers l'amont de la vallée qui se
lève à l'est du village de Zil, sur les flancs du massif
de Ganchen. La cordée britannique a choisi de reconnaître
le glacier latéral anonyme s'élevant au Nord de leur camp
de base mais l'hiver anormalement sec avait rendu les approches de plusieurs
crêtes difficiles et dangereuses. La cordée a également
été retardée par le temps généralement
très instable mais a tout de même parvenue à grimper
une crête de 5450m sur la ligne de partage des eaux avec l'Hispar.
Ils ont appelé ce sommet le Sekha Brakk (crête de libellule).
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Sosbun Brakk -6413m- :
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H.W.Tilman,
avant la guerre, avait attiré l'attention sur les sommets élancés
de la vallée de Hoh. Il les décrivait ainsi, dans "Blank
on the map" d'E.Shipton: "an uncompromising rock Wall crowned
with jagged towers". Mais l'allure de ces tours est trompeuse :
le rocher est dangereux avec d'énormes écailles pourries
et des fissures aux bords sableux : le Sosbun "tas de pierre"
en balti est bien nommé. L'escalade n'en est pas moins très
dure, comme sur la très belle face Est de 1100m, verticale et
souvent surplombante.
Première, et seule, ascension du sommet en 1981 par les Japonais
H.Hashimoto et N.Matsumoto : ils suivirent l'arête Sud-Ouest difficile,
élégante et très pure (5 camps, un bivouac). Les
français B.Domenech, Y.Duverney et J.P. Monet l'ont abordée
en 1989; ils se sont arrêtés dans la tempête, sous
les rampes à l'aplomb du sommet qui marquaient la fin des difficultés
(jusqu'ici 700m, 6b/A4). Déçus sans doute, mais l'aventure
vaut toujours d'être vécue sur cette magnifique montagne.
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Tsuntse Brakk -~6000m-:
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En 1996, une cordée britannique a tenté trois sommets
précédemment vierges (Bill Church, Tony Park, Colin Wells
and Dave Wilkinson) depuis un camp de base sur le glacier de Kero Lungma
(vallée située immédiatement au Sud du glacier
d'Hispar). Ce fut un excellent exemple d'une expédition exploratoire
mené par des grimpeurs expérimentés. L'objectif
original était de tenter une montagne de 6000m vue l'année
précédente, ils pouvaient en localiser sa position sur
les cartes existantes mais un bassin glacière non marqué
la rendait inaccessible depuis le glacier de Kero Lungma, cela reste
en outre un mystère. Ils ont grimpé le Tsuntse Brakk (Big
Wall de 1000m) s'élevant avec une cotation de difficulté
de 3 écossais.
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Uzum Brakk -~6000m- :
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Après leur échec sur le Latok II, en 1994, Alexander
Huber accompagné de sept allemands a tenté la face Sud
en passant par le glacier supérieur d'Uzum Brakk en 1995. L'itinéraire
emprunte la fine arête Sud avec des problèmes techniques
évidents dans la section supérieure (première fois
tenté par un groupe du japonais en 1975 et plus tard par un certain
nombre d'expéditions britanniques mais reste toujours vierge).
Quelques membres de La cordée sont arrivés au-dessus de
6500m.
Une autre tour à été baptisée Bravo Brakk
ou " la montagne des trois arêtes " (5999m) par les
frères Huber et Gutsch qui l'ont grimpé en sept heures
du camp de base par l'intermédiaire d'un couloir mixte de 70°
sur le flanc Sud de l'Uzum Brakk.
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Workman Peak -5882m- :
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En 1999, des grimpeurs Italiens ont fait des tentatives au Nord du
Snow Lake. La cordée composée de cinq membres s'est posé
sur le glacier de Biafo pendant presque un mois entre mi-juillet et
mi-août mais la météo exécrable les ont empêchées
de réaliser plus de deux itinéraires. Le 23 juillet 1999,
Giangi Angeloni, Angelo Carminati, Giorgio Carran, Gigi Rota et Ennio
Spiranelli ont grimpé la dent centrale sur la face Ouest du Workman
peak (5882m), brassant beaucoup de neige sur un terrain mixte et pentu
jusqu'à 60°. Le 28 juillet, Angeloni, Rota et Spiranelli
ont grimpé un sommet voisin de 5800m d'altitude, pour lequel
ils proposèrent le nom de Tarci Peak, en hommage à Tarcisio
Fazzini, tué par une avalanche pendant l'hiver 1990. Les trois
Italiens ont grimpé l'arête Sud de 600m puis la face Ouest
(12 longueurs de rocher cotées jusqu'à VI).
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Sources :
Cette page a été compilée à l'aide des
sources d'informations suivantes :
Ø The alpine journal, éditions de 1996 à
2004
Ø L'Himalaya en style alpin de Andy Fanshawe & Stephen
Venables, (Arthaud-France), 192 pages, édition 1996
Ø The Karakorum, Mountains of Pakistan de Shiro Shirahata
édition Ferezsons (pvt.) ltd
Ø Les plus belles montagnes du monde, (Glénat-Grenoble-France),
296 pages, édition 1993
Ø Himalaya-Karakoram, montagnes du Pakistan de Shiro Shirahata,
(Denoël -France), édition 1990
Ø Ils ont conquis l'Himalaya de Bernard Pierre (Plon-
France), édition 1979
Ø Deux siècles d'alpinisme de Chris Bonnington
(Delachaux et Niestlé), édition 1992
... et quelques autres. Il va sans dire que je recommande la lecture
explicite de ces merveilleux ouvrages.
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Révision D - 23/12/06 (http://blankonthemap.free.fr)
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