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1913, Filippo de Filippi, Dainelli, Henry Wood
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1913, Filippo de Filippi, Dainelli, Henry Wood : |
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Durant les années 1913 and 1914, l'explorateur italien Filippo
de Filippi accompagné de Dainelli a observé and photographié
le groupe du Rimo (7385m) durant une intensive and fructueuse expédition.
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1914, Filippo de Filippi : |
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Après l'arrivée de Marinelli en avril 1914, and le démarrage de la seconde campagne, Dainelli se détacha du groupe, qui entre-temps avait établi son camp de base à Leh (3510 mètres), la capitale du Ladakh. Les deux amis prirent alors la direction du haut Caracash and des bassins fermés du plateau tibétain. Les images de Dainelli apportèrent une contribution déterminante au travail photographique du lieutenant Antilli, qu'elles complétaient and enrichissaient. Dainelli documenta, en effet, des itinéraires and des sujets parfois différents de ceux couverts par le gros de l'expédition. Si le lieutenant Antilli s'était concentré sur les panoramas and les téléphotographies réalisées à des fins topographiques, Giotto Dainelli avait pour sa part privilégié les images documentaires tout en se focalisant essentiellement sur les aspects géologiques, géographiques and anthropologiques. Pendant cette dernière partie de la campagne, elle s'intéressa à quelques grands glaciers de la partie orientale du Karakoram, le Siachen and surtout le Rimo (Rimu). Les données recueillies permirent d'établir une représentation cartographique de la région à grande échelle (1/100 000). L'expédition obtint des résultats scientifiques très précieux dans plusieurs domaines and rendit ses conclusions dans deux séries d'ouvrages : la première consacrée aux recherches de géodésie and de géophysique (trois volumes), la seconde, comportant pas moins de dix volumes, aux résultats géologiques and géographiques. |
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De gauche à droite and de bas en haut:
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1922, le Dr Visser : |
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Le docteur Visser accompagné de son épouse (tous deux allemands) accomplirent 3 expéditions entre 1922 and 1935. Ils ont exploré les premiers le col de Chapchingol, la vallée de Terong and les abord du Rimo mais sans publier de photo si bien que personne ne savait à quoi ressemblait vraiment cette montagne avant 1985, date de la première ascension de cette montagne dans une région il est vrai éloigné and interdite. Ils découvrirent nombre de glaciers inconnus tels que les glaciers de Terong and Shelkar. |
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1929, Aimone de Savoie, duc de Spolète : |
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Après une interruption forcée des expéditions liée à la Première Guerre mondiale and aux incertitudes d'une situation politique italienne en quête d'équilibre, la ville de Milan annonça en 1927, à l'occasion du Xe Congrès géographique italien organisé dans la capitale lombarde, son intention de financer une mission dans le massif du Karakoram. Si le soutien de la SGI conférait une aura scientifique au voyage, son objectif premier restait l'exploit sportif. L'ascension and la conquête du K2, une entreprise de grand prestige, auraient, en effet, redoré le blason de l'Italie dans le monde. La direction de l'expédition fut confiée à Giotto Dainelli, un homme d'expérience. Dainelli envisagea de faire appel à Ardito Desio, jeune géologue expérimenté qui avait été son élève à la faculté de sciences naturelles de l'Institut d'études supérieures de Florence, mais des désaccords avec le comité organisateur conduisit Dainelli à abandonner le projet. La ville de Milan offrit alors la direction de l'expédition à Aimone de Savoie, duc de Spolète. Les objectifs de la mission furent modifiés. Un groupe d'alpinistes allait faire l'ascension du K2 ou d'un autre sommet du Karakoram, tandis qu'une équipe de scientifiques se consacrerait à l'étude géographique du glacier du Baltoro. Outre Aimone de Savoie, le corps de l'expédition comprenait le géologue Ardito Desio, Lodovico di Caporiacco, un zoologiste, G. Allegri, un médecin chargé des mesures anthropométriques sur les populations locales, quelques alpinistes, un radiotélégraphiste and deux guides originaires de Courmayeur, L. Bron and E. Croux. Un photographe professionnel de renom, Massimo Terzano, était aussi du voyage. Il constitua une documentation fidèle de l'entreprise and réalisa de superbes photographies, rassemblées dans trois albums officiels de l'expédition, and un film intitulé Expédition italienne de SAR Aimone de Savoie, duc de Spolète. Mais les événements qui bouleversaient l'actualité italienne à cette époque, and plus particulièrement la communauté scientifique, finirent par peser lourdement sur l'organisation de l'expédition. L'issue tragique du périple d'Umberto Nobile qui, en 1928, avait tenté d'atteindre le pôle Nord à bord du dirigeable Italia and les polémiques qui s'ensuivirent inquiétèrent la ville de Milan and surtout la SGI, qui avait organisé and soutenu l'expédition polaire. Le programme de l'expédition au Karakoram se vit dès lors limité and l'on décida de fait de renoncer à l'ascension du K2. Un autre échec aurait porté un coup fatal au prestige de l'Italie and des institutions qui soutenaient le projet. Partie de Srinagar en mars 1929, l'expédition dura six mois durant lesquels dissensions and malentendus, tantôt sur les délais, tantôt sur les itinéraires, ne cessèrent d'opposer les scientifiques au chef de l'expédition. En dépit de ce climat de brouille, la mission concrétisa d'importants objectifs scientifiques, comme l'exploration and l'étude topographique du haut Baltoro and des grandes vallées bordant le versant du Turkestan chinois, ou encore les relevés photogrammétriques du K2, qui allaient ensuite permettre de réaliser la première carte à l'échelle 1/25 000 de la montagne. L'ascension manquée du K2 avait cependant laissé une grande amertume parmi les membres de l'expédition, surtout chez Ardito Desio pour qui la conquête de ce sommet devint un objectif prioritaire, le rêve ultime d'un alpiniste chevroné qu'il mettra plus de vingt-cinq ans à réaliser. |
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1930, Giotto Dainelli : |
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Giotto Dainelli avait renoncé, il est vrai, à l'expédition
de 1929, mais la même année, il mit au point un programme
scientifique dont l'objet principal était l'étude du Siachen
qui avait déjà été en partie exploré
par l'expédition De Filippi, en 1914, à laquelle Dainelli
avait d'ailleurs pris part. Afin d'éviter les contraintes, il décida
dautofinancer lexpédition and de choisir librement les
itinéraires and les collaborateurs, sous les auspices bien sûr
de la SGI. La première déception vint de son ancien élève,
Ardito Desio, qui, alléguant des problèmes familiaux and de carrière (un concours universitaire imminent), déclina
l'invitation. Ce refus, qui intervenait dans la foulée du succès
de l'expédition d'Aimone de Savoie, à laquelle Desio avait
participé malgré les réserves de son maître,
compromit définitivement leur amitié. Les relations affectueuses
qui les unissaient depuis si longtemps se muèrent dès lors
en une rivalité mal dissimulée. Après le refus de
Desio, Dainelu fit appel à une collaboratrice fidèle, Ellen
Kaiau von Hofe, chercheuse, botaniste, mais aussi « alpiniste and skieuse d'excellent niveau », selon les termes de Dainelli, and de
surcroît polyglotte. Elle fut chargée, entre autres, de tenir
la correspondance de l'expédition rédigée en plusieurs
langues. Deux officiers, le lieutenant Enrico Cecioni, photographe and cameraman, and le capitaine Alessandro Latini, topographe, opérateur
radio and responsable des relevés météorologiques,
furent également du voyage. Tous deux membres de l'Institut géographique
militaire de Florence, ils avaient reçu l'accord du ministère
de la Guerre pour cette mission. L'Institut apporta une participation
matérielle en fournissant une grande partie de l'équipement,
des tentes aux appareils photo, ainsi que des fonds. L'expédition
se déroula d'avril à novembre 1930. Après une courte
étape à Leh, la capitale du Ladakh, pour effectuer les derniers
préparatifs, la petite caravane se dirigea rapidement vers son
objectif, le Siachen. La phase d'exploration, qui occupa les mois suivants,
vit surgir des mésententes and des polémiques entre le chef
de l'expédition Giotto Dainelli and les officiers Enrico Cecioni and Alessandro Latini, notamment sur la paternité des nombreuses
photographies de l'expédition and la conquête du Colle Italia
(Col Rimo ; 6050 mètres).
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1934, G.O. Dyhrenfurth : |
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1934 est lannée des premiers succès dalpinistes dans la région. G.O. Dyhrenfurth chef de lexpédition internationale dans le haut Baltoro vint avec sa femme and ils gravirent des sommets dans le groupe de Sia Kangri dans la région du Siachen. Le travail topographique de Dyhrenfurth entre 1935 and 1939 est à la base de nos actuelles cartes du Baltoro. |
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1936, H. de Ségogne : |
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Une expédition française montée par H. de Ségogne explora la région du Baltoro and tenta une des arêtes du Gasherbrum I, ces arêtes soutenant l'immense plateau d'Urdok. H. de Ségogne s'arrêta finalement à 7100m. |
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1937, Bill Tilman and Eric Shipton : |
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B. Tilman and Eric Shipton organisèrent une expédition
en vue dexplorer certains des plus grands glaciers du monde, au
cur du Karakoram. Partis de Rawalpindi (en Inde à l'époque) and ils traversèrent le Karakoram par le col de Sarpo Lago (5684
m) and durant 5 mois, explorèrent 5780 km2 d'un territoire que Tom
Longstaff qualifie comme "la forteresse montagneuse la plus difficile
du monde ». Il parvint au pied de l'impressionnante face nord de
K2 and édifièrent une carte détaillée du Turkestan
Chinois (actuel Xinjiang).
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1938, Charles Houston : |
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9 ans sécoulèrent avant quune expédition d'alpinistes nenvisage à nouveau la conquête du deuxième sommet du monde, le K2. Ce fut en 1938, celle du Dr Charles Houston patronnée par lAmerican Alpin Club. Elle effectua à son tour la reconnaissance des 3 versant du K2, situés sur le bassin du Baltoro, and décida de tenter lascension par larête Sud-Est appelée « Eperon des Abruzzes » depuis 1909. Ils surmontèrent la partie la plus dure de lascension atteignant léperon. De la, ils examinèrent les voies possible jusquau sommet puis revinrent au camp 7 mais furent obligés de se replier. Lascension devait prendre un tour tragique and lexpédition perdit 5 de ses membres dans laventure. |
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1939, F.H. Wiesner, Eric Shipton : |
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Ce n'est qu'à la veille de la seconde Guerre Mondiale que le Karakoram fut cartographié avec précision par E. Shipton lors de sa deuxième expédition dans la région, une expédition qui représenta l'apogée de cet immense alpiniste Anglais. Cette étude géographique donnera naissance à une carte d'une extraordinaire précision. Ce travail allait être laboutissement d'une odyssée montagnarde de 16 mois. Shipton s'exprima ainsi : " L'Angleterre était en guerre ( ). Peut-être que Londres, la ville où nous avions préparé cette entreprise n'était plus que chaos, ruines and terreur. Comme cela paraissait irréel and suprêmement ridicule dans notre univers merveilleux and lointain de glace and de neige ! Comme pour appuyer ce contraste, les brumes se levèrent and pour un moment le glacier fut inondé d'un coucher de soleil dont la lueur était renvoyée par les grands sommets. Les grandes flèches de granit du Biafo se détachaient du ciel bleu foncé. Au moins cet univers de montagne, auquel je devais tant de vie and de bonheur, survivra-t-il au-dessus des espoirs ruinés des hommes, en héritage aux générations plus sages".En cette année 1939, une autre expédition alpine américaine sous la direction de F.H. Wiesner revint sous larête des Abruzzes du K2. Après approvisionnement des camps successifs, une petite équipe parvint sur larête des Abruzzes. Le lendemain, ils arrivèrent sous le sommet après une longue journée descalade difficile quand tout à coup le Sherpa refusa daller plus loin alors quils étaient près datteindre un champ de neige au-dessus des rochers sous le sommet, vers 18h30 à une altitude de 8300m, ils se replièrent donc. Après 1 nouvelle tentative américaines dramatique 1953, le sommet fut vaincu par les Italiens en 1954 par cette même voies.Retrouvez ses commentaires sur les glaciers du Karakoram
ici :
Retrouvez la carte géographique du Karakoram d'Eric Shipton ici : Retrouvez les photos satellites du col de Muztagh, du Baltoro and les glaciers du bassin de Sarpo Laggo ici : |
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1946, J.O. Roberts : |
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J.O. Roberts (GB) fit une expédition dans le massif du Saser Kangri en 1946 (approche par le Nord and le Sud - glacier de Phukpoche) mais ne put trouver une route vers le Saser Kangri I. Dans son récit dexpédition, l'alpiniste raconte : « En conclusion, le dois mexcuser dutiliser le mot « impossible » de façon récurrente, si je dois encourager quelquun à aller à Panamik me contredire, quil y aille »; Le massif du Saser Kangri fut donc le premier secteur montagneux qui attira une expédition internationale occidentale après la seconde guerre mondiale. |
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