Prénom : Florian
Profession : Maître de conférences en géographie
Projet (s) : Alpinisme d'exploration dans le nord Pakistan et en Chine
Passions : La découverte de montagnes inconnues, l'investigation cartographique, la littérature de montagne, l'alpinisme, le ski, l'escalade, la course à pied en montagne, la randonnée.
Contact : florian.tolle@univ-fcomte.fr

Durant l'été 2000, après 3 mois en solo à travers l'Asie et la Chine, je passe le col de Khunjerab et me retrouve dans le Nord du Pakistan. Pour moi c'est la révélation. Je passe quelques jours à Hunza à savourer la vie de Shangrila et la quiétude de la vie dans la vallée. A Gilgit, je rencontre une italienne à la retraite qui m'emmène au Chitral pour papoter avec son chauffeur (elle n'aime pas ça). On traverse le col de Shandur et là encore, je suis subjugué par la beauté des paysages et les petits coins de paradis que nous traversons. A Chitral, le Tirich Mir domine l'arrière-plan et les talibans se promènent en pickup. Quelques jours chez les Kalash et je rejoins Peshawar en avion (la route est bloquée). Quelques jours plus tard je suis de retour en France et je me jure de retourner là-bas, retrouver ces lumières, ces regards, ces cathédrales incroyables.
En 2002, le voyage prévu au Pakistan avec ma copine sur les traces du Grand Jeu est annulé au dernier moment pour cause d'attentat anti-français à Karachi. Nous partons finalement pour la Chine et notamment le Qinghai où nous passons 3 semaines à randonner dans des massifs déserts. Superbe voyage parmi les nomades tibétains mais l'appétit de Karakoram est toujours là.
Une thèse de géographie plus tard, en 2007, je monte une expé avec 3 copains de mon club de montagne à Besançon : le Buc alpin. Le cahier des charges est simple, plutôt que d'aller s'entasser sur le Baltoro, on vise un sommet sous les 6500m, pour ne pas avoir besoin de permis et pour avoir un minimum de contraintes. L'idée de gravir un sommet vierge nous plaît également. Très vite le choix se porte sur l'Hindu Raj et la vallée de Dasbar est choisie comme cadre de notre séjour. Nous avons passé 3 semaines de rêve sur la petite prairie du camp de base, entourés de magnifiques montagnes très techniques. Un sommet à peine moins exposé nous a permis une ascension de ce sommet à 6058m que nous avons baptisé le Chotar Zom (petit sommet). Nous avons parcouru la vallée en tous sens et nous sommes régalés à la découverte des vallées les plus proches et des différents angles de vue sur ces majestueuses montagnes. Nos amis pakistanais du camp de base ont largement contribué à la réussite de notre séjour ainsi que les habitants de la vallée qui nous rendaient régulièrement visite.
Il reste tant à faire dans l'Hindu Raj que ce soit en randonnée dans des paysages féériques, ou en alpinisme engagé sur des pics déserts et vierges. Les joyaux à saisir sont innombrables et il nous tarde déjà de retourner côtoyer ces contrées rudes mais si marquantes.

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Prénom : Christian
Profession : Accompagnateur et guide culturel
Projet (s) : 08/2008 - Amerique du Sud - 10/2008 - Inde du Nord - 04 ou05/2009 -Yunnan et Tibet -08/09/2009 Cachemire Pakistanais
Passions : La Nature , les montagnes à pied , a ski, en raquette. C'est surtout à travers la montagne qu'on multiplie les rencontres, naturelles ou humaines. Mieux connaitre les anciennes ou modernes cultures de ces Hauts Lieux, en recueillir et partager les traces par tous les moyens, en particulier la photo, les écrits.
Contact : ghm.chabert@wanadoo.fr

Les rives de ce fleuve légendaire, L'INDUS (qui va traverser sur prés de 2500km le Pakistan) ont été utilisées, très tôt, comme un axe naturel et principal de communication. Il a déjà parcouru plus de 500 km, depuis sa source à l'Est sur les hauts plateaux du " Grand Tibet " lorsqu'il s'écoule, plein Ouest entre les massifs du Zanskar et du Ladakh. Ce dernier massif est encore plus sec (90 mm d'eau par an) et plus minéral que son vis-à-vis. L'habitat s'est donc établi naturellement le long des torrents venus des crêtes et sur de vastes cônes de déjection des rivières qui se jettent dans l'Indus. Les zones de vie servent de relais entre deux terrasses de graviers, deux gorges étroites, deux zones quasi désertiques. Le volume et
la violence des cours d'eau ont renforcés l'importance des quelques points clés qui permettent un franchissement. Ces endroits se devaient d'être également à l'abri des crues. La capitale du " petit Tibet ", " Leh " présente toutes ces caractéristiques. Idéalement placée sous le col de Kardung (5300 m) sa situation entre les quatre directions a fait de son " bazar " le carrefour incontournable pour les caravanes venues d' Asie Centrale, de Chine, de l'Inde, du Cachemire, du Tibet.
Les premières études de pétroglyphes dans cette région de l'Himalaya sont le fait en particulier de August Hermann FRANCKE . A rapprocher absolument de celles effectuées par Karl JETTMAR sur les roches situées au proche (Cachemire) Pakistanais. A noter qu'il y coule certains de ses principaux affluents comme la "Hunza ". Les eaux souvent tumultueuses se sont frayées un passage qui relie les plateaux du Nord aux plaines pakistanaises au Sud. C'est pour cette raison que c'est en utilisant gorges étroites, terrasses alluviales qu'a pu être terminée en 1982 la " Karakorum Highway ". Des camions surabondamment décorés remplacent désormais les grandes caravanes, les armées qui depuis l'antiquité n'avaient d'autre choix que d'emprunter ce couloir naturel entre l'Asie Centrale et le continent Indien où bien de franchir les hauts cols de L'Himalaya.

Voir les images des pétroglyphes par Christian Chabert

Voir le reportage écrit par Christian

Prénom : Jozef
Profession : Médecin
Projet (s) : Ascensions dans l'Himalaya et le Karakoram.
Passions : Montagnes et peuplades isolées
Contact : jozef.houben2@telenet.be

Nous avions le projet d'aller de Shimshal vers la vallée de la Braldu, et d'ici, traverser les cols de Lukpe La et Khurdopin ou d'Hispar en fonction des conditions atmosphériques et de l'état physique des participants. Nous avons eu 3 semaines de soleil radieux, ainsi nous avons tenté le col de Khurdopin du sud (par le Snow Lake) et en descendant côté nord (côté Shimshal), guidés par Qudrat Ali et 4 porteurs de Shimshal : Eid Mohammad, Mohammad Abdul, Bulbul Karim, Laili Shah.
5 jours après mon arrivée au Pakistan, je me reposais à 4900m sur le Shimshal Pamir tandis que cette nuit la, Qudrat Ali et Aziz Karim essayait un nouvel itinéraire sur le Mingli Sar mais car je n'ai pas été suffisament acclimaté et j'ai décidé de ne pas les accompagner. Ils ont réussi à grimper un nouvel itinéraire en 3 heures et 45 minutes. Deux jours plus tard, nous avons fait la troisième ascension du Walyoo Sar, un 6000 dominant le glacier de Braldu et Chikor. Nous n'avons pas grimpé le Lukpe Brakk en raison de beaucoup de plaques de glace sur les pentes inférieures.
Jef

Voir les images de l'expé Kurdopin Pass 2007

Prénom : Pierre
Profession : Guide de Haute montagne.
Projet (s) : Raids à ski et ascensions dans le Karakoram.
Passion : l'aventure en montagne, à skis.
Contact : info@karakoram-ski-expedition.com
Site Web : http://www.karakoram-ski-expedition.com

C'est en 1993, lors d'un long voyage en Asie, que je découvre le Pakistan, qui sera une véritable révélation. Amoureux des grands espaces naturels, passionné d'alpinisme dès l'adolescence, et attiré depuis quelques années par le voyage, je trouvais dans ce pays tout ce que j'aime. Grandeur et sauvagerie, aventure, et connivence avec une population de montagne très attachante. J'aime les amitiés solides que l'on noue avec les pakistanais. J'ai pu constater, dans la durée, qu'elles n'étaient pas factices.
En laissant tomber mon travail d'informaticien, je me lance dans une reconversion alliant mes aspirations pour la montagne, le voyage, la photographie et l'écriture. Je passe le diplôme de guide et commence à publier pour Terre Sauvage, Vertical, Montagnes Magazine et Trek magazine. Des articles sur Shimshal, l'Hindou Kouch, la Karakoram highway, et d'autres pays himalayens. En 1996 je participe à l'écriture et à la logistique pour la réalisation du documentaire TV Shimshal, qui montre la transhumance des troupeaux depuis le Pamir. Une expérience fantastique. Le projet de publier un livre germe dans mon esprit, mais il me fallait une matière suffisante pour décrire l'ensemble des montagnes du Pakistan. Je multiplie les départs vers Islamabad, encadrant parfois pour l'agence Allibert, pour des treks le long de la frontière afghane ou sur le Baltoro, et restant ensuite quelques mois sur place pour parcourir les vastes territoires de Shimshal. En 2003 je découvre à skis l'immense coeur glaciaire du Karakoram lors d'une traversée Hispar Biafo. Naissent alors les Karakoram Ski Expédition (http://www.karakoram-ski-expedition.com) que j'organise désormais chaque printemps. Après avoir fait le tour du Nanga Parbat en août 2003, je lance le projet de publication du livre " Hautes vallées du Pakistan " (http://www.hautesvalleesdupakistan.com), qui aboutit à sa publication en octobre 2005. Une histoire s'achève, commencée avec Géraldine Benestar qui cosigne l'ouvrage. Mais l'aventure continue, avec le tour de l'Ogre à skis au printemps 2006, et de nouveaux projets pour retrouver encore et encore les parfums d'armoise des plus belles montagnes d'Asie Centrale.

Voir les images du raid à ski autour de l'ogre

Prénom : Philippe
Profession : Moniteur de parapente (école prévol à Saint Hilaire du Touvet), je collabore également régulièrement pour la presse vol libre et montagne.
Projet (s) : Nombreux projets de parapente, dans le Karakoram entres autres.
Passion : l'aventure en montagne, à skis, à pieds, et en vol. Et la lecture d'écrivains voyageurs. Je pratique le parapente depuis 16 ans, intensément, passionnément.
Contact : phil.nodet@wanadoo.fr

Une obsession : le vol bivouac ; C'est l'art et la manière de voyager en parapente, d'ascendance en ascendance. Le soir, on atterrit là ou l'on re-décolle le lendemain matin, et si les conditions aérologiques ne sont pas favorables pour le vol, on a le choix entre la marche (le matériel de vol, de bivouac plus vêtements et nourriture n'excèdent pas 25 kg) ou la méditation.
J'ai ainsi tracé ma route à travers les Pyrénées, les Alpes, l'Atlas marocain, les Tians shans (Kirghisie) en biplace avec ma compagne, et l'Himalaya (de Dharamsala à la frontière népalaise, soit 500km en une dizaine de jours). La magie du vol bivouac est dans le déroulement de l'espace, bien sûr, mais peut-être plus encore dans les rencontres qu'il provoque ; Tombé du ciel, on est acceuilli à bras ouvert, parfois chez des gens qui n'avaient encore jamais même vu de touristes ! Il n'est pas rare qu'ils nous serrent alors dans leur bras, en nous remerciant éperdument.
J'ai deux fameux compagnons d'aventures, Gildas Moussali (qui courre maintenant les mers) et Julien Wirtz (également moniteur de parapente à Prévol).
Quand nous volons ensemble, c'est en peu comme si l'on formait une cordée, même si nous ne sommes reliés que par le seul fil de la radio.
C'est ensemble que l'on a découvert le Karakoram. Les plus belles montagnes de la terre, coiffées d'une aérologie hors norme. Car dans le karakoram, il n'est pas rare de s'élever de près de 4000 mètres en moins d'une demi heure, à la seule force des ascendances thermiques ! Et les jours ou l'on peut ainsi voler à près de 7000 mètres, on peut alors couvrir en quelques heures, des distances de plus de 100 km, sur des itinéraires jadis défrichés par les illustres Shipton, Tilman et autre Thesiger….en des jours et des jours de marche ! Nous avons vécus là bas nos plus belles aventures. (voir récit).D'autres, encore plus belles nous attendent les mois prochains. L'exploration aérienne du nord Pakistan est loin d'être terminée. Comme l'écrivait Shipton dans " Sur cette montagne " : " Il y a tant à faire pour les explorateurs, dans ces massifs, qu'une fois rentré dans le jeu, il semble que celui ne doit jamais prendre fin ". Nous sommes ensorcellés.

Voir les images du parapente au Karakoram

Voir la rubrique parapente au Karakoram

Prénoms : Matthieu & Mareile Paley
Profession : Photographe et graphiste
Passion : Photographie, voyages et treks, treks, treks
Projet (s) : Plein de projets dans la région Pamir, Karakoram & Hindoukouch
Contact : info@paleyphoto.com
Site Web : http://www.paleyphoto.com/home.html

Bonjour. Je suis donc photographe de profession et Mareile ma femme est infographiste. J’ai commencé sérieusement la photo en 1998 en Mongolie et rapidement j’ai eu mes premiers reportages. En 1999, de retour du Bhoutan, un ami pakistanais à New York nous a proposé de démarrer une boîte de trek dans le Nord Pakistan. Notre réponse : “Ah bon, il y a des montagnes au Nord Pakistan ? Et bien allons voir…”
Depuis 1999, nous avons vécu plus de 3 ans dans cette région. Un séjour d’un an a Skardu, puis des séjours divers de plusieurs mois à Gilgit, Chitral et dans le haut Hunza, la région de Gojal etc. Nous avons travaillé à la production de livres et brochures (texte, photo, mis en page etc – de la conception au produit fini) pour des ONG divers comme la Fondation Aga Khan, l’IUCN (World Conservation Union), Focus Humanitarian et était brièvement guide/traducteur pour Ushuaia et des trekkeurs individuels…
Donc nous avons parcouru en long en large et en travers cette région a la recherche de col isolés, de sourires et accolades d’amis chers… Nous parlons maintenant couramment l’Ourdou et assez bien le Wakhi. Les cultures Wakhi et Kirghize, au carrefour de 5 pays (Pakistan, Inde, Chine, Tadjikistan et Afghanistan) m’intéressent particulièrement. Je me concentre sur ce sujet depuis quelques années et cela a fait l’objet d’articles divers dans Géo, Time, Discovery, etc
Quelques souvenirs ?
De 1999 a 2000, une année passée a Skardu à arpenter les coins reculés du Baltistan pour l’Aga Khan Foundation - notre maison au bord de l'Indus, nos amis musiciens, les poètes, les ours de Deosaï... Puis la rencontre avec la vallée de Chapursan où nous sommes retournés chaque année depuis.
En 2001, nous ouvrons un col avec un ami Wakhi sur la frontière pakistano-afghane, un col que nous nommons Ghulam Ali Pass du nom d’un ami décèdé l’année auparavant, un accident de montagne.
En 2003, nous travaillons 5 mois sur un projet fabuleux: photographier et documenter tous les points d’intérêts (historique, treks, faune et flore etc) du “Gojal Conservancy Area” déclaré par le World Conservation Union. Nous sommes les premiers à passer le col de Khyber qui rejoint le glacier de Shirin Maidun, adjacent au glacier du Batura. Premier ou pas premier, ce n’est pas le problème. Nous pensons que c’est la légèreté avec laquelle on doit le faire qui compte. Oui, on aime des gens comme Shipton... Cette légèreté, que nous pouvons nous permettre car nous connaissons bien ces montagnes et parlons la langue, nous procure une joie intense que nous cherchons à tout prix à partager. Et bien sûr la simplicité et la vérité, la joie de vivre de ces peuples de montagnes nous inspire tellement, nous éblouira toujours!
En 2004, pour fêter dignement notre mariage, nous partons tous les deux avec notre âne Clémentine du village de Lasht dans la vallée de Yarkhun (Chitral), a Baba Ghundi, au bout de la vallée de Chapursan. On devient accro au “donkey-travel”, loin, très loin des foules du Baltoro… Et nous voilà reparti en 2005 pour 2 mois à travers le couloir du Wakhan, jusqu’à l’extrémité orientale de l’Afghanistan, nous apportons des lettres de la communauté Kirghizes en exil en Turquie à la communauté Kirghize afghane… une histoire qui a démarré en Septembre 2000 et qui continue toujours.
On est donc bel et bien “tombé” dans la soupe Pamir-Hindukush-Karakoram et je crois bien que l’on ne s’en remettra jamais. Aidez-nous!
Merci Bruno pour ce site, merci! – et assures-toi qu’il restera des blank on the map dont personne ne parle… these are the best!...

A propos des images : Comme beaucoup, j’ai toujours été fasciné par les zones frontières de toutes sortes : physiques, géographiques, religieuses etc.
Les montagnes du Pamir sont le “commencement” (ou la “fin”) de l’arc himalayen (the “Greater Himalaya”) et elles m’intéressent tout particulièrement car elles sont à la croisée de beaucoup de chemins et de pays. Voilà donc une petite série d’images (paysages et ethnie Wakhi chez eux) prises entre 2002 et 2004 aux limites Sud du nœud Pamirien, la ou la chaîne du Pamir prend son élan pour se transformer en Hindou Kouch et Karakoram, la ou les rondeurs deviennent pointes vertigineuses, la ou les couleurs se transforment.
Vous pouvez bien sur voir une grande sélection d’images sur mon site : http://www.paleyphoto.com

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Prénom : Christophe
Profession : Réanimateur médical
Passion : Alpinisme (Aconcagua, Cho Oyu, GII, Daulagiri, Noshaq, Kun)
Projet (s) : Ascension au Baltoro
Contact : christophe.faisy@wanadoo.fr

Karakoram, Hindu-Kush, Himalaya : ces noms résonnent dans l'inconscient et l'imaginaire de ceux qui voyagent comme pour leur rappeler que les territoires des rêves les plus improbables existent sûrement à l'autre bout du Monde. Désir profond et vital de partir pour aller voir et sentir la dernière frontière de la Terre avant le Ciel. Il faut donc lever très haut la tête là-bas pour apercevoir les dieux d'un panthéon qui décident de la bonne ou mauvaise fortune des alpinistes : les montagnes. Mais pas n'importe quelles montagnes, puisqu'il s'agit des lieux les plus hauts et les plus isolés de la Terre. Il y a ici la fascination des hommes pour l'inconnu et le magnétisme des sommets dont les flancs gardent le souvenir des efforts et de la peine de ceux qui s'épuisent sur leurs pentes. Nanga Parbat, Gasherbrum, Noshaq et tous les autres : à la fois territoires des rêves et jardins de la souffrance. L'altitude résonne comme la perception accomplie de quelque chose de total, définitif. Et puis, après la souffrance, un monde étrange surgit baigné par la lumière et la certitude ténue d'accomplir son destin. L'ascèse. On transpire sur ces montagnes gigantesques. On transpire l'éternité par tous les pores de la peau : l'ascension de ces sommets ressemble curieusement à une longue prière qui monte au Ciel et dont la signification n'appartient qu'à celui qui la récite. Karakoram, Hindu-Kush, Himalaya : montagnes de l'éternité. Je n'oublie pas les moments de solitude et de doute comme les instants où plus rien ne semblait impossible. L'aventure. Je n'oublie pas les compagnons disparus et les souvenirs qui pourraient s'envoler. Depuis toujours les hommes s'élèvent et finissent par retomber… Ces montagnes gardent la mémoire de ceux qui ont cru aux rêves et à l'éternité. Définitivement.

Voir les images de l'ascension du Nanga Parbat

Prénom : Vincent
Profession : Ingénieur
Passion : Ski de randonnée et pentes raides
Projet (s) : Terre de Baffin, Patagonie ou Pakistan
Contact : vincent.dumas@hp.com

Voir les Images de la traversée Biafo Hispar en ski

Prénom : Jean-Louis
Profession : Ingénieur
Passion : Alpinisme et exploration
Projet (s) : Depuis Shimshal, traversée du Lupke La et du Khurdopin Pass
Contact : jlbrabet@free.fr

Skardu le 29 juin 2004 : Je retrouve avec beaucoup d'émotion et de plaisir mes amis shimshalis Qudrat, Wahab, Bari, Amir Ali, Fazel … qui m'avaient déjà accompagné à deux reprises dans le massif du Karakoram. C'est la quatrième fois que je me rends dans ces montagnes, découvertes en 1987 lors d'une expédition au Broad Peak stoppée à 7 500 mètres par le mauvais temps quasi continuel cette année là. Cette fois, avec mes trois compagnons de cordée habituels, Christian, Louis ainsi que Tayyab, de Karavan Leaders, nous voulons sortir des sentiers battus et découvrir des coins isolés, moins parcourus que le glacier du Baltoro. Nous serons servis au delà de notre espérance : en quatre semaines nous ne rencontrerons aucune autre expédition et à fortiori aucun groupe de trekking.
Ce fut d'abord la remontée du Panmah glacier puis celle du Chiring glacier jusqu'au West Mustagh Pass (5 350 m). Ensuite la remontée du Nobande Sobande glacier pour franchir le Skam La (5 670 m), splendide belvédère sur les 7 000 de l'Hispar Mustagh. De là nous avons rejoint le Sim Gang glacier pour monter au Lupke La (5 620 m). Néanmoins nous avons été mal récompensés à l'arrivée à ce col : le mauvais temps nous a empêchés d'enchainer par l'ascension du Lupke Brakk voisin (6 029 m). Dés lors le temps, très perturbé, a contrecarré nos autres projets. Bloqués deux jours et demi au Snow Lake par de fortes chutes de neige (plus de 80 cm de fraiche) nous avons du renoncer à franchir le Kurdopin Pass (5 800 m environ) en raison des conditions très avalancheuses et revenir par l'Hispar Pass (5 151 m).
De retour à Shimshal nous avons fait, malgré ce, une grande fête avec l'équipe formidable des quinze shimshalis qui nous accompagnaient tout au long de ce trip. Nous en sommes repartis à regret, avec des liens d'amitié serrés très fortement par les joies et les efforts partagés et avec le désir de nous retrouver à nouveau pour vivre ensemble d'autres aventures au cœur des montagnes de lumière du Karakoram.

Voir les Images de la traversée Nobande Sobande - Sim Gang glacier

Prénom : Karim
Profession : Alpiniste et guide
Projet (s) : Monter une agence de trek
Passion : La nature et mon pays, la vallée de Hunza, le Gojal et Shimshal !
Contact : karimkhan_06@yahoo.com

Hunza, le paradis vivant sur terre est autrement connu sous le nom de Shangrila . Le mot "Shangrila"provient du fameux roman "Lost Horizon " de James Hilton. Dans ce livre, l'écrivain a décrit Hunza comme un lieu pur, calme et pacifique. Il y a des lacs entourés par des forêts et des prairies voisinant des montagnes enneigées. La terre des anges, la destination des gens spirituels, où la vie dure plus de cent ans et où les gens vivent en superbe harmonie.
Je suis né à Shim Shal qui se trouve au coeur du Karakoram, situé sur le toit du monde à 3000m d'altitude. C'est un paysage grandiose avec ses pâturages frontalier de la Chine et de Skardu jusqu'au K2. Il y a de nombreux hauts sommets entre 6000 et 8000m, la plupart toujours vierges, attendent les alpinistes du monde. Dans ce village tout le monde parle la langue Wakhi. C'est grâce à Rajab Shah, le premier alpiniste pakistanais ayant planté le drapeau du pays sur tous les 5 sommets de plus de 8000m au Pakistan et qui a entraîné les jeunes gens du village à l'alpinisme et que Shim Shal est célèbre car plusieurs de ses étudiants ont réussit l'ascension des sommets atteignant 8000m. J'ai eu de la chance d'apprendre l'alpinisme depuis mon enfance avec mon oncle Rajab Shah et comme guide de haute montagne j'ai fait quelques ascensions de sommets entre 6000 et 7000m. J'ai travaillé avec les agences Françaises En tant que guide anglophone et francophone (parlant plusieurs dialectes du Nord du Pakistan) : Allibert dans le Nord, Nouvelles Frontières dans le Sud et Tirawa via l'agence locale " Karavan Leaders " pendant sept ans. Actuellement je suis étudiant à l'Institut Catholique de Paris pour perfectionner mon Français. Dans l'avenir avec mon oncle, j'ai le projet de monter une agence de treks, d'expéditions et une école d'alpinisme. Pour le moment j'organise des treks, des Jeeps Safaris et des tours dans la région du Nord du Pakistan. Si vous souhaitez des informations sur tous genres de voyages dans le Nord du Pakistan, vous pouvez me contacter sur mon adresse E-mail.

Voir les images du trek de Karambar Lake & Kalash Valley

Prénom : David
Profession : Alpiniste et guide
Projet (s) : Nombreux projets d'ascensiion
Passion : Mon métier de guide
Contact : high.adventure@btinternet.com
Site Web : http://www.highadventure.org.uk

David Hamilton a visité la première fois le Karakoram au cours de l'été de 1987 en tant que chef d'une expé de 4 grimpeurs animés par le projet de grimper des sommets inconnus dans la région de Hushe. Depuis lors, il est revenu dans la région tous les ans, principalement pour des projets de trekking et de ski. 2006 sera l'année de sa 20ème saison dans les montagnes du Karakoram pakistanais. David est connu pour ses premières sur plusieurs tours de 6000m dans la région de Hushe autant que pour ses expéditions sur le Masherbrum (1991), Tirich Mir (1993), Chogolisa (1995), Gasherbrum I (1997), Gasherbrum II (1998, 1999, 2001), Broad Peak (2000), Spantik (2000, 2001, 2005), Muztagh Ata (1998, 2002, 2003). David a organisé beaucoup de missions d'explorations dans tout le Karakoram. Il a été le 3ème à franchir le Ghondokoro Pass en 1989 et a passé ce col une quinzaine de fois. Il est allé sur plusieurs cols peu connus comme l'Haramosh La, le Skam La, et à été le premier à relier les glaciers de Trango et de de Panmah. Il a combiné son expérience du Karakoram à ski avec des qualifications acquises sur d'autre massifs. Il a fait 3 voyages à ski au Pakistan : la très classique traversée des glaciers de Biafo et d'Hispar (1996 et 1997) et une excursion beaucoup plus longue de Shimshal à Hushe en 2004.
Le Karakoram restant le secteur géographique que David affectionne le plus, il a aussi une expérience considérable sur d'autres massifs du monde. Il a mené 3 expéditions à l'Everest, atteignant le sommet deux fois (du Népal en 2003 et du Tibet en 2005). Il a également mené des projets d'expédition dans le Caucase russe, en Scandinavie, Turquie, Iran, Groenland, Ethiopie, Tanzanie, Ouganda, Le Kenya, l'Equateur, le Chili, l'Argentine, le Népal, la Chine, le Tibet et l'Antarctique.

Voir les images de la grandes traversée en ski Pulka

Prénom : Bruno
Profession : Responsable qualité
Passion : Treks, alpinisme
Projet (s) : Grande traversée inédite Braldu / Skamri / Nobande Sobande glaciers
Contact : blankonthemap@free.fr
Site Web : http://blankonthemap.free.fr

"Les paysages du Karakoram sont les plus beaux paysages de montagne du monde", ce n'est pas moi qui le dit, c'est un certain Eric Shipton...

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Voir les images du Nanga Parbat	Voir les images du Baltoro
Voir les images de la traversée Shimshal Askole par le lukpe La