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LE
PARAPENTE AU KARAKORAM
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Voler comme un oiseau
Un rêve vieux comme l'humanité,
et qui depuis l'invention du delta-plane puis du parapente est presque
devenu réalité. Si vous avez encore des doutes, alors
lisez plutôt la suite
Le vol libre a été inventé il y a trente ans. Les
premières ailes permettaient alors tout juste de descendre des
montagnes. Mais leurs performances n'ont jamais cessé depuis
de progresser, et il est aujourd'hui possible d'exploiter des ascendances
(liées au vent et à l'échauffement du soleil),
et de voler ainsi des heures et des heures ou de parcourir quelques
centaines de kilomètres en un seul vol (c'est ce qu'on appelle
le cross, ou vol de distance).
Alors voyager en volant, et parcourir ainsi des chaînes entières
de montagnes, en atterrissant le soir où l'on redécollera
le lendemain matin, telle est la quête ultime du vol libre. C'est
ce qu'on appelle le vol bivouac qui n'est finalement rien d'autre qu'une
randonnée aérienne, au long cours, et en autonomie totale
avec pour unique moteur, la force du vent, du soleil
et de ses
jambes quand justement le vent est trop fort pour voler.
Le vol bivouac a connu son chantre et prophète en la personne
de Didier Favre. Avec son deltaplane, il s'était ainsi lentement
métamorphosé en un véritable vagabond des airs,
et chaque année, (dans les années 80-90), il entreprenait
une traversée intégrale de l'arc alpin (lire son livre
" Le vagabond des airs ", Editions Actes Sud).
Mais gràce au parapente, la pratique du vol bivouac s'est considérablement
simplifiée, et n'est plus désormais le domaine réservé
de quelques spécimens hors norme ; un parapente est en effet
beaucoup plus léger à transporter, et plié, il
tient dans un simple sac à dos. Rajouter le nécessaire
de bivouac, quelques vêtements et de la nourriture pour quelques
jours
et vive l'aventure, aussi loin que porte le vent !
Mais aussi merveilleuse et naturelle que soit cette façon de
voyager, bien peu finalement la pratiquent. Car cette forme de vol reste
très exigeante tant sur le plan physique que mental.
Et s'il y a un terrain où la dimension aventureuse du vol bivouac
est poussée à son paroxysme, ce serait sans aucun doute
les fabuleuses chaînes de l'Himalaya et du Karakoram. Montagnes
gigantesques, aérologie dantesque, engagement maximum. Mais à
la clé, le privilège d'arpenter en vol des lieux parfois
à peine cartographiés. Le vol bivouac en ces hauts lieux
s'apparente littérallement à du vol exploratoire.
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La bande de copains, de gauche
à droite : John Silverster, pakistani friend, Julien Wirtz
et Gildas Moussali & Philippe Nodet
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C'est un anglais, John Silverster, ex-fort alpinisme reconverti au parapente,
qui le premier a osé défier le Karakoram, révélant
du même coup au petit monde du vol libre et l'incroyable potentiel
de vol exploratoire de cette région. En France, ce sont Philippe
Nodet, Julien Wirtz et Gildas Moussali qui ont fait depuis du Karakoram
leur terrain de jeu favori.
Le vol bivouac dans le Karakoram, c'est du parapente extrême à
parfois plus de 7000 mètres par -15°C dans des régions
montagneuses à l'aérologie démoniaque. Nous avons
aujourd'hui la chance de vivre ces aventures à travers les récits
de John et Philippe, leurs témoignages sont poignants et bourrés
de passion. Attention, la lecture de ces pages peuvent vous emmener
vers des cieux certes somptueux mais pauvres en oxygène et glaciales.
En revanche, l'ambiance est celle d'une passion contagieuse, à
consommer sans modération !
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John Silverster, le précurseur :
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John est le premier très fort pilote à avoir osé
tenter le vol de distance dans le Karakoram, et ce sur des itinéraires
toujours très engagés. John Sylverster raconte comment
il est venu au parapente et pourquoi il en est venu à tourbillonner
autour des montagnes du Karakoram. Voici son témoignage exceptionnel
(traduit d'un texte écrit par john Silverster par Blankonthemap)
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Bubulimating
: John rase les
"3 lady's fingers" !
(1,47 mns / 8 Mo)
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Dans les années 80, je n'étais pas parapentiste mais
alpiniste. En 1988, j'étais dans le Karakoram pour tenter le
big wall de Bublimotin, une tour de roche de 6000m dans la vallée
de Hunza au Pakistan. J'avais remarqué cette montagne pour la
première fois l'année précédente et avait
essayé de la monter en style alpin à 2, à l'aide
d'une simple corde et le minimum de pitons. Mais les effets de l'altitude
nous ont fatigué, ainsi nous avons fait le projet de revenir
l'année suivante et y monter une grande expédition, avec
un bon nombre de pitons, de portaledges et de... parapentes, avec lesquels
nous avions projeté de voler depuis le sommet.
Aucun de nous n'avait essayé le parapente auparavant, ainsi nous
avons passé 2 mois avant l'expé à ne rien faire
d'autre que d'apprendre à voler, tellement la pratique était
enivrante, au lieu de nous entraîner à grimper. Naturellement,
l'évidence s'est produite : nous avons échoué pour
notre deuxième tentative de cette montagne ! Mais j'ai appris
quelque chose au sujet des conditions météorologiques
uniques qui règnent dans cette vallée, celles qui m'ont
permis 13 ans plus tard d'admirer vers le bas depuis le sommet du Bublimotin,
depuis un parapente.
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Le col de " Chatri La " ou le col des
" hommes parapluie " :
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Je stoppe mon ascension à 7200m et me dirige vers les pentes
blanches qui devant moi s'élèvent des profondeurs de la
vallée. Pour une fois, je souhaitais ne pas être si haut.
J'envie Eddie dans sa bulle d'air chaud, parce qu'ici à 7000m,
l'air est froid, extrêmement froid, si froid que je me penche
en arrière aussi loin que possible dans mon harnais en équilibre,
espérant empêcher l'air glacé de fouetter mon visage.
Mes doigts sont mécaniquement recroquevillés dans mes
gants et lorsque mon esprit se ranime, je les retire maladroitement
pour prendre mon appareil photo. Mes mains frappent l'air violent pour
prendre l'appareil photo en même temps que la poignée du
frein. Ma position est mauvaise, mon bras tel un membre cassé,
tandis que mes doigts commencent implacablement à geler, gênant
l'opération que je suis en train d'effectuer... et le nouveau
film que j'ai placé dans ma bouche commence à geler à
mes lèvres.
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Au
dessus du Hunza Peak
(6200m)
(1,28
mns / 6,6 Mo)
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Nous avions naïvement pensé que l'hypoxie allait être
le problème, mais ce fut le froid ! Car je rejoins maintenant
un courant perturbé, je suis malade par la forte ascendance dans
laquelle je me trouve parce que je suis toujours trop haut et je veux
maintenant redescendre vers un air plus chaud et plus sain, vers une
altitude suffisante, chantant presque le nombre magique de 5500m, où
l'air est plus chaud et où la vie reprend ses droits. J'atteins
l'énorme face de glace du Rakaposhi avec tous ses sommets qu'il
est difficile d'atteindre. Eddie au-dessus de moi doit attendre que
je m'élève près des énormes séracs
qui bouchent le haut du champ de neige. Un vent balistique m'emporte
et nous sommes ensemble, un parapente blanc et un jaune. Ils sont tout
autour de nous, le Rakaposhi (7788m), le Diran (7200m), le Bojohagur
(7400m) et l'Ultar (7400m), et certains d'entre eux avec seulement une
seule ascension et nous, avec nos frêles machines volantes, nous
pouvons les contempler d'une manière irréelle.
Puis le calme fut brisé par la radio, les PTTS d'Eddie fonctionnent
mal encore, probablement en raison du froid. J'écoute le calme
pendant quelques instants en espérant futilement qu'il se calme,
j'atteins laborieusement le bas de mon harnais pour éteindre
l'appareil. Silence... encore un jour sans radio. Je regarde la chaîne
de montagnes devant moi, une ligne continue de montagnes déesses
mères du monde. Elle commence par le Rakaposhi, avec un mur sommital
relié au Diran Peak, suivi par 20 kilomètres en direction
du Spantik, avec son pilier d'or rougeoyant à la lumière
du soleil intense... et puis après c'est 150Kms et d'innombrable
sommets, là le K2 et le Broad Peak peu après. C'est simplement
étonnant de les regarder à travers des yeux d'insectes,
les 150Kms d'arête de montagnes couvertes de neige, avec seulement
un signe de faiblesse, les 100Kms du fleuve de glace débouchant
du Snow Lake, qui à 5000m est le point le plus bas de la chaîne
que nous survolons !!
Revenu en Grande-Bretagne, en regardant les cartes autour de la table
d'un bar, une traversée du Snow Lake semble faisable. Mais pas
ici, à 7500m, accroché sous un parapente, et regardant
le panorama de haut ! Maintenant, ça semble dingue. Une fois
de plus, l'Himalaya s'était avéré être plus
grand qu'on ne l'avait imaginé, et comme d'habitude, je l'avais
totalement sous-estimé. Je n'avais aucun équipement avec
moi, pas même un piolet... et l'altitude de 7600m stupidement
atteinte aurait pu provoquer une hypoxie, et des engelures. Mais cette
altitude avait également ouvert de nouveaux espoirs... comme
passer la muraille entre le Rakaposhi et le Diran Peak !
Ce passage, cette colonne, était " seulement " à
5500m
mais c'était également le début d'un
ressaut de 15Kms de glace et de neige !!! En glissant de 7500m, c'était
sûrement possible. Mon cerveau asphyxié était enclin
à penser la même chose.
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Près
du rakaposhi, à l'approche du Chatri La
(2,57
mns / 13,3 Mo)
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Eddie et moi associés pour une ascendance, voile à voile,
me crie qu'il renonce et se dirige vers la vallée, frustré
par sa radio et le fort vent d'altitude. Pendant qu'il redescendait
vers le confort de notre vallée accueillante, je continue à
grimper dans la bise glaciale, au-dessus de la glace du glacier de Minapin,
et essai de calculer si le courant d'air au-dessus du col va marcher.
Aujourd'hui, c'est le jour parfait, mais je ne peux me décider.
Je gagne les nuages qui se développent, les évitant en
tourbillonnant, les choses deviennent soudainement plus faciles tandis
que l'hypoxie me gagne.
Replié dans mon harnais, aussi bas que possible, j'observe le
wall étonnant de montagne devenir imperceptiblement de plus en
plus grand jusqu'à ce que finalement il ait rempli horizon. Maintenant
il n'y a rien d'autre que du blanc, dessous et devant moi, un monochrome
cassé seulement par la couleur cobalt du ciel lumineux, par où
que je regarde fougueusement, où le ciel rencontre le blanc,
en essayant de juger l'angle du passage. Je suis resté concentré
sur la muraille, qui est resté statique sur l'horizon pendant
que je glissais au-dessus dans une bonne brise (2m/sec vers le bas).
J'étais heureux de ces conditions, mais le passage était
si petit que je me suis tout à coup inquiété pour
l'éviter dans un air devenant plus mauvais, dans ce cas je n'avais
aucune chance de passer le col et serais forcé de faire un atterrissage
sur le glacier.
Et si je le faisais, à quoi ressemblerait l'autre coté
? un glacier sans doute... mais pour combien de temps ? Tandis que je
planais toujours plus près, les conditions atmosphériques
devenaient meilleures, avec une descente de seulement 1m/sec vers le
bas, avec la vue d'un glacier de l'autre coté. Le col semblait
toujours incertain, mais j'ai commencé à m'asseoir vers
le haut dans mon harnais pour prendre des photos. Alors qu'une courbure
d'un glacier lointain attire la vue, j'ai su que je passerais le col,
dans cette position étonnante, m'émerveillant des ices
flutes et des meringues de neige de la face au-dessous de moi.
J'ai passé le col de Chatri La avec un dégagement peut-être
de 200m, et m'en suis extirpé en direction du bas du glacier
pendant 15 kilomètres en passant à 1000m au-dessus de
sa langue terminale.
Et alors j'ai été choqué de voir des arbres, sapins
énormes rayant les bas flans de la vallée, et j'ai rattrapé
une ascendance pour relier les 30Kms qui me séparaient de la
civilisation, et même jusqu'à la route goudronnée.
Je n'avais pas vu de tels arbres pendant tout le mois où nous
avions piloté du côté nord de la chaîne, et
maintenant, ici du côté Sud, l'air montant de la plaine
indienne était juste assez humide pour donner un peu de pluie
occasionnelle. J'avais traversé le Karakoram !
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Post-scriptum :
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Le Chatri La n'est pas marqué comme tel sur
aucune carte, juste une tache de 5315m entre les glaciers de Minapin
et de Hinarche, le point bas de la chaîne de montagne. Ce n'est
pas le type de col que n'importe qui pourrait escalader mais que seul
les himalayistes les plus accomplis considéreraient... C'est
pourquoi il n'a probablement jamais été passé...
nous n'avons pas trouver de nom pour lui, ainsi c'est devenu le col
de Chatri La... le nom que les personnes locales nous donnent, 'les
hommes parapluie'!
Ce n'est qu'un début... un vol au-dessus de la partie la plus
étroite de la chaîne du Karakoram. Avec beaucoup de compétences
et de connaissances, le vol parapente dans ces montagnes peut être
si bon. Le Karakoram est le terrain de jeu absolu pour pilotes entreprenants,
avec une pléthore d'itinéraires attendant d'être
ouverts.
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Un petit tour en Hindu Kuch :
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Le groupe de parapentistes formé par Philippe Nodet, Julien
Wirtz et Gildas Moussali, excelle dans la pratique du vol bivouac. Ils
sont les seuls à ce jour à avoir parcouru plus de la moitié
du Karakoram et de l'Indourag au cours de deux vols bivouacs en 2004
et 2005. Voici le récit de leur aventure raconté par Philippe
:
Je pratique le parapente depuis 16 ans, intensément, passionnément.
Une obsession : le vol bivouac c'est l'art et la manière de voyager
en parapente, d'ascendance en ascendance. Le soir, on atterrit là
ou l'on redécolle le lendemain matin, et si les conditions aérologiques
ne sont pas favorables pour le vol, on a le choix entre la marche (le
matériel de vol, de bivouac plus vêtements et nourriture
n'excèdent pas 25 kg) ou la méditation.
J'ai ainsi tracé ma route à travers les Pyrénées,
les Alpes, l'Atlas marocain, les Tians shans (Kirghisie) en biplace
avec ma compagne, et l'Himalaya (de Dharamsala à la frontière
népalaise, soit 500km en une dizaine de jours). La magie du vol
bivouac est dans le déroulement de l'espace, bien sûr,
mais peut-être plus encore dans les rencontres qu'il provoque
; tombé du ciel, on est accueilli à bras ouvert, parfois
chez des gens qui n'avaient encore jamais même vu de touristes
! Je vous laisse imaginer les scènes de liesse
J'ai deux fameux compagnons d'aventures, Gildas Moussali (qui court
maintenant les mers) et Julien Wirtz (également moniteur de parapente
à Prévol). Quand nous volons ensemble, c'est en peu comme
si l'on formait une cordée, même si nous ne sommes reliés
que par le seul fil de la radio. C'est ensemble que l'on a découvert
les montagnes du Karakoram, les plus belles de la terre, coiffées
d'une aérologie hors norme. Car dans le Karakoram, il n'est pas
rare de s'élever de près de 4000 mètres en moins
d'une demi heure, à la seule force des ascendances thermiques
! Et les jours où l'on peut ainsi voler à près
de 7000 mètres, on peut alors couvrir en quelques heures, des
distances de plus de 100 km, sur des itinéraires jadis défrichés
par les illustres Shipton, Tilman et autres Thesiger
.en des jours
et des jours de marche !
Nous avons vécu là-bas nos plus belles aventures (voir
ci-dessous), d'autres, encore plus belles nous attendent. L'exploration
aérienne du nord Pakistan est loin d'être terminée.
Comme l'écrivait Shipton : " Il y a tant à faire
pour les explorateurs, dans ces massifs, qu'une fois rentré dans
le jeu, il semble que celui-ci ne doit jamais prendre fin ". Nous
sommes ensorcelés !
Philippe Nodet nous raconte ses errances dans les très hautes
atmosphères du Karakoram :
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Mai 2004, Babaghundi, vallée de la Chapursan
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C'est écrit, nous ne parviendrons pas à traverser le
Chilingi pass en vol... Les jours passent, et rien ne laisse présager
l'arrêt de ce vent descendant, dont on ne connaît pas même
l'origine ; le ciel est bleu et sans le moindre cumulus dérivant
au vent. Franchir le col à pieds ? Folie ! Le col est à
plus de 5000 mètres, sur un glacier lardé de crevasses,
et avec nos sacs pesant plus de 25 kg, il nous faudrait plus d'une semaine
pour atteindre la première piste. Dix jours de vol bivouac nous
ont mené ici, dans cette vallée perchée à
plus de 3500 mètres d'altitude, à un jet de pierre de
l'Afghanistan et de la Chine. Au bout de ce bout du monde, un homme
nous a accueilli chez lui comme des frères, Alam Jam Dario. C'est
un grand gaillard aux cheveux blonds (un descendant des soldats d'Alexandre
le Grand, nous dit-il en rigolant), Alam Jam est poète, musicien
et guide de montagne. Mais lui-même n'avait encore jamais osé
rêver d'un tel voyage, celui que l'on vient d'accomplir, en vol,
pour venir jusqu'à lui.
Car nous venons de loin. Notre objectif était le grand tour du
massif du Batura, au départ de Gilgit. Nous avons ainsi voler
de Gilgit à Karimabad, et de là, grâce à
des plafonds à plus de 6500 mètres, nous nous sommes enfoncés
au cur du massif du Karakoram, quittant la large vallée
de la Hunza, pour rejoindre successivement au terme de deux vols très
engagés le village de Shimshal, et la frontière chinoise
du Kundjerab pass. Dans nos sellettes, dix jours de nourriture, une
corde, un piolet et des crampons. Au cas où... Au cours du vol
entre Shimshal et le Kungerab pass, mes deux compagnons de vol ont dû
se poser à 4500 mètres d'altitude, sur une moraine glaciaire,
tandis que je filais seul en direction de la frontière chinoise.
Ils ont ainsi marché trois jours avant de parvenir à rejoindre
la civilisation ; une marche harassante pour descendre la vallée
de la Gugerhat, sans l'aide du moindre sentier. Parfois même ils
ont été contraints de se servir du parapente pour le simple
franchissement de la rivière en crue !
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Vue aérienne de la vallée
de la chapursan
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Nous nous sommes heureusement retrouvés à Sost, pour un
dernier vol qui nous a emmené jusque-là, au pied de ce
col défendant l'accès de la vallée de la Karambar
menant à Gilgit. Mais après cinq jours d'attente, ce col
nous est resté infranchissable, la faute à ce maudit vent
contraire. On s'en retourne donc par là d'où l'on est
venu, mais à pieds, à cheval et en jeep jusqu'à
la première route. Inch'Allah, nous reviendrons.
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Révision A-20/04/06 (http://blankonthemap.free.fr)
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