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VOYAGE
AU NORD CACHEMIRE
INFOS PRATIQUES
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Voyage et transports :
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En arrivant :
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Réparation de mes
lunettes au chalumeau...
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* A l'arrivée à l'aéroport d'Islamabad, sortez
du parking à gauche et préférez les taxis passant
dans la rue,
* Les hôtels pour voyageurs sont rares à Islamabad, nombre
d'entre eux vont au très bon hotel "Popular Inn" (très
bon marché et accueil superbe).
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Pour rejoindre le Baltoro :
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Depuis Islamabad, rejoindre Skardu en bus ou en avion (compter environ
150 $/pers.), puis Askole en 4x4. Pour le retour, du camp de base des
Tours à Skardu, compter quatre jours de marche et une journée
de 4x4. Certaines étapes de marche peuvent être groupées
pour aller plus vite.
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Karakoram Highway :
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Route dabord stratégique puis commerciale, la Karakoram
Highway relie la Chine au Pakistan, 2 pays amis contre lennemi
indien. Achevée en 1978, ouverte aux occidentaux en 1982, certains
estiment à 5000 vies le prix payé pour sa construction.
A défaut d'être le plus haute route du monde, la Karakoram
Highway est probablement la plus dangereuse . Sans cesse des éboulements
viennent couper la route et c'est au prix d'efforts incessants que les
hommes dégagent la route pour laisser libre la voie du Nord.
Nombreuses sont les vieilles carcasses des camoins venues s'écraser
au fond d'un ravin ou dans l'Indus tout au fond. Il faut parfois attendre
plusieurs jours avant que le nord de la Karakoram Highway soit dégagée.
Les parties les plus spectaculaires de la KKH se trouvent dans les parties
vertigineuses au pied du Rakaposhi ou du Nanga Parbat (lieux au monde
où les dénivelés sont les plus importants du monde),
les parties entre Karimabad et Passu de la Karakoram Highway, la partie
la plus étroite de la vallée de l'Indus en direction de
Skardu ne sont pas moins stupéfiantes.
Parcourir la Karakoram Highway permet déjà aux non-initiés
de découvrir les plus beaux panoramas de montagne qu'on puisse
rêver.
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Eboulements et innondations
sur la Karakoram Highway
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* Il est préférable de dormir avant de prendre la Karakoram
Highway pour le Nord, le chauffeur ne vous accordera pas beaucoup de
répit et cramponnez vous : la KKH est loin d'être une autoroute
toute neuve (prévoyez un casque pour les nids de poules) et les
chauffeurs roulent comme des dingues (méfiez-vous des minis fourgons
"Suzuki"...).
* Pour éviter de rater l'avion, prévoyez large pour le
retour du Nord jusqu'à la capitale en bus (3 à 4 jours)
car le voyage est souvent retardé par des éboulements
(longue attente des artificiers), nombreux sont les touristes qui se
font piéger et ratent leur avion. Si le car tombe en panne, pas
de panique : ça arrive souvent et les chauffeurs sont aussi de
très bons mécaniciens. Si on cumule la malchance (éboulements,
inondations, pannes, etc...), on peut largement tripler le temps du
voyage.
* Certains arrêts de bus dans la province insoumise du Kohistan
(comme à Chilas) peuvent vous réserver des rencontres
désagréables avec les locaux : la province abrite traditionnellement
des bandits et brigands de tous poils. Si par exemple, on vous refuse
de vous servir à manger lors d'une halte, mieux vaux ne pas insister
.
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Trekking & Alpinisme :
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Saisons d'ascension et de trekking :
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La position géographique du Cachemire beaucoup plus septentrionale
que le reste de l'arc Himalayen fait de cette région l'une des
plus froide du monde. Ceci explique les grandes étendues glacées
qui s'étendent dès 4000 mètres d'altitude. En fait,
les plaines sont agréables d'avril à octobre, la saison
des trekkings se déroule de juin à juillet, tout comme
la saison d'alpinisme. On peut parfois observer des différences
vertigineuses de températures entre le jour et la nuit de 40C°
dans cette région au climat très continental. Enfin, évitez
le voyage durant la période de Ramadan.
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Expéditions dans les secteurs géographiques
restreints :
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Le règlement pour les expéditions dans le Karakoram
au Pakistan dicte que tous les membres des expéditions internationales
doivent rester dans un secteur géographique déterminé
et mentionné à l'avance (sauf en cas d'urgence) : Les
secteurs visés par l'expédition et soumis à des
conditions militaires spéciales doivent généralement
être indiqués à l'avance. Cependant, quelques secteurs
restreints sont assurément moins sensibles que d'autres et les
mensonges semblent très courants, les secteurs mentionnés
interprétés avec un certain degré de flexibilité
par le gouvernement du Pakistan.
Début 1996, la vallée de Hushe est devenue un secteur
restreint, excepté le village lui-même et la vallée
voisine d'Aling. Ceci à au moins pu éviter de causer des
dommages environnementaux à la vallée de Charakusa et
au secteurs annexes, de plus en plus populaires car ils servent d'itinéraire
alternatif de trekking pour visiter les parties supérieures du
glacier de Baltoro (un secteur restreint) en venant du village de Hushe
en trois jours en passant le Gondokoro La. Beaucoup de trekkers qui
ont voyagé depuis la vallée de Skardu ignorent ce règlement
et sont parfois escortés de force par la police armée.
La permission pour les sommets coté orientale du Baltoro et de
Hushe sont plus susceptible d'être refusés par rapport
à d'autres secteurs, pour des raisons de sécurité
évidentes (des demandes pour le Chogolisa ont déjà
été refusées) : la zone dangereuse de guerre est
maintenant considérée comme trop proche. En 1986, les
américains d'une expédition Indo américaine firent
demi-tours sous le sommet du Sia Kangri I (7422m) sous les feus d'une
attaque des forces pakistanaises, laissant les Indiens aller au sommet.
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D'autres conseils :
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En montant sur le col d'Hispar
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* Chaque expéditions alpine a normalement son officier de liaison.
* Contrairement au Népal, si vous vous cassez la figure, vous
aurez peu de chance qu'un hélico vienne vous chercher, ces montagnes
sont à ce titre bien plus dangereuses qu'ailleurs, l'aventure
est à ce prix.
* Contrairement à d'autres pays, il est aisé d'organiser
la logistique de son trek soi-même au Pakistan. Cette option n'est
toutefois possible que si le nombre de porteurs n'excède pas
une dizaine d'individus, il faut bien connaître les prix et les
fameux stages (étapes) obligatoires.
* Toute la nourriture dont vous aurez besoin se trouve partout : les
produits Nestlé omniprésents n'ont pas encore pu supplanter
les délicieux fruits sèchés 100% bio (raisins et
abricots entre autres).
* Remplir votre pharmacie ne sera pas non plus un problème.
* Ne comptez pas trouver quelconque matériel d'alpinisme ou de
trekking de qualité, ni à Islamabad, ni à Skardu,
ni à Gilgit (et encore moins ailleurs). On peut en revanche y
trouver des bouteilles de gaz style Butagaz à vis (le réchaud
à kérozène reste le plus usité).
* Sost (ville du Nord) semble être une plaque tournante entre
la Chine et le Pakistan, on y trouve parait-il des denrées rares.
* Il est impossible de circuler seul dans certaines zones de l'Est,
renseignez-vous avant de partir.
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Relations avec la population :
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M. Fida, compagnon loyal.
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* Contrairement à certaines régions himalayennes, les
enfants ne viendront pas vous demander des stylos et autres monnaies.
Préservez et sauvegardez la dignité de ces gens, encouragez
plutôt le rapport amical avec la population locale.
* Privilégier le système D plutôt que d'avoir recours
à une agence de trekking est souvent plus passionnant, plus économique
mais s'avère souvent plus délicat. Il est parait-il plus
aisé de marchander avec les porteurs Baltis ou Chitralis qu'avec
les Hunzakuts de Balti ou de Nagar. De toutes façons, les relations
amicales sont plus difficiles à lier qu'au Népal par exemple,
elles sont en revanche peut-être plus durables. Les populations
dans la région du Nanga Parbat sont très pauvres et vivent
en autarcie ce qui ne favorise pas des relations faciles.
* Pour se renseigner sur les obligations des touristes en matière
de salaires (tarifs, nombre d'étapes, etc), une seule référence
: Trekking in Karakoram & Indukush" (ed. Lonely Planet).
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Communications téléphoniques :
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* Les lignes téléphoniques sont souvent coupées,
confirmez le retour de votre billet d'avion aussitôt arrivé
à Islamabad.
* Si vous vous trouvez dans le Nord et si vous souhaitez téléphoner
à Islamabad, faites vous aider d'une agence de trekking par exemple
pour comprendre la communication (friture+ anglais peu conventionnel),
demandez un N° de confirmation par téléphone.
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Environnement montagnard :
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Comme dans toutes les montagnes du monde et les écosystèmes
fragilisés par le tourisme, il faut respecter des mesures strictes
à la mesure du cadre naturel exceptionnel de ces régions.
En 1995, le mouvement pour la préservation du milieu montagnard
(fondé en 1987) a signé un accord avec le ministère
du tourisme, de la culture et du sport Pakistanais en faveur d'un programme
pour la sauvegarde des grandes montagnes d'Asie. Ce programme vise à
former des instructeurs de l'armée Pakistanaise et du club alpin
du Pakistan sur l'importance de la conservation des environnements montagnards.
Les divers instructeurs nationaux devraient maintenant être en
mesure de former les officiers de liaison (civils ou militaires), qui
accompagnent les expéditions. Cette organisation a aussi organisé
une expédition qui a nettoyé le camp de base du K2 et
les pentes inférieures de la montagne, ils ont ramassé
des tonnes d'ordures abandonnées (cordes fixes, bouteilles à
oxygène, etc.). Malheureusement, les problèmes écologiques
liés aux groupes de trekking semble avoir été occulté.
En moyenne, 50% des expéditions se concentrent sur les "
8000 " ce qui rend le secteur du Baltoro particulièrement
sensible aux destructions de l'environnement inhérentes aux nombreux
passage sur le glacier et surtout aux lieux obligés de campement.
Des cours sur l'environnement montagnard sont régulièrement
conduits aux instructeurs de l'armée Pakistanaise et aux officiers
de liaison du club alpin du Pakistan qui accompagnent les expéditions,
ceci pour encourager de meilleurs pratiques en faveur de l'écosystème
montagnard, particulièrement fragile dans ces hautes montagnes.
En parallèle, des mesures légales strictes ont été
adoptées pour protéger l'environnement par un système
d'amendes distribuées aux expéditions qui abandonneraient
leurs affaires sur les montagnes (les tentes, les cordes fixes, bouteilles
à oxygène, etc.).
Certaines régions comme le Baltoro sont accessibles avec un permis,
le revenu des trekking était en 1995 par exemple de 21380 USD,
les honoraires demandées pour les expéditions étaient
de 200 USD par personne pour le nettoyage du site. Enfin, on peut penser
que la présence des unités militaires sur le glacier du
Baltoro fait davantage de dégâts que le passage des expéditions.
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