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REGION
DE SIACHEN
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Ci-joint les cartes géographiques et images satellites disponibles
de la région du Siachen :
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Il est courant que les ouvrages de montagne arrêtent
les frontières du massif duKarakoram au bassin du Baltoro, ignorant
purement et simplement toute la partie orientale du massif qui est sûrement
la partie du Karakoram la plus riche en curiosités. Malgré
la guerre sur glacier de Siachen, l'exploration des sommets à
partir du Siachen continue, avec des succès divers, encouragée
par les autorités indiennes. Une route militaire franchit aujourd'hui
le Khardung La, 5602m et en 144 km conduit de Leh à Panamik.
Par himalayistes interposés, I'Union prend ainsi position face
au Pakistan et occupe le terrain.
L'accès en est strictement réglementé : une expédition
par groupe est autorisée et des membres indiens doivent lui être
associés, la responsabilité étaient nécessairement
confiée à l'un d'eux ; les droits s'élèvent
à 4000 USD (change tous les ans). Les ascensions majeures de
la région ont été faites entre 1955 et 1978, date
à laquelle laccès de la région a été
encore plus réglementé.
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Glacier de Siachen :
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"Sia"
signifie "Rose sauvage" : nombreuses dans la vallée
de la Nubra en aval de ce glacier, le glacier de Siachen est le glacier
des roses sauvages.
Avec une longueur de 72 kilomètres, c'est le plus long glacier
du Karakoram. Une rangée de pics entour le glacier et cette région
: le Baltoro Kangri et Saltoro Kangri, les groupes de Chumik et Theram
Shehr, les massifs de Terong et Apsarasas. Le glacier fut beaucoup plus
long par le passé. Les Bullock baptiseront en 1912 le col à
l'extrême Nord-Ouest du glacier le col "Indira pass"
(évidemment sans rapport avec l'ancien premier ministre indien
Indira Gandhi). Jusqu'en 1984, beaucoup d'expéditions ont tenté
les 7000 de la région de Siachen. Depuis, afin de justifier sa
main mise sur cette région glacée, l'Inde a encouragé
les visites des expéditions internationales. La première
fut une expédition Indo britannique menée par Harish Kapadia,
qui a exploré le groupe de Rimo en 1985, il y en a eu d'autres.
Ecrivant dans l'Himalayan Alpin Journal (AAJ) en 1993, Aamir Ali préconise
le retrait les troupes et l'introduction d'un parc international sous
la garde des Nations Unies. Il cite un certain nombre d'autres secteurs
protégés dans le monde où cela a fonctionné
avec succès, comme des zones démilitarisées entre
la Corée du Sud du Nord et, le Nicaragua et le Costa Rica ou
Grèce et Turquie. On peut espérer sincèrement que
les nombreux soucis exprimés à l'instar de Harish Kapadia
pour cette région seront discutés franchement et non mis
sous la chape de plomb de la sécurité nationale.
Contrairement aux idées reçues, le glacier de Siachen
a été beaucoup visité depuis plus d'un siècle.
Le glacier, à l'origine connu sous le nom de glacier de 'Saicher
Gharni' était une endroit d'intérêt et plusieurs
Baltis des vallées occidentales ont visité le glacier.
Il y a longtemps, on croit qu'un petit village de Yarkandi (du Yarkand)
a existé à l'entrée du glacier de Teram Shehr.
(les Bullock-Workman ont trouvé les restes de murs en 1912 et
ont vu et photographié par Une expédition de 2002). Ici
sur le glacier, les Yarkandis rencontrais les Baltis pour le commerce.
En
1980, une expédition américaine menée par Galen
Rowell a skié sur le glacier de Siachen pendant la traversée
de ski de Karakoram sur les glaciers principaux.
En 1996, après dix ans de négociations, la première
équipe civile a obtenu un permit pour une ascension sur le glacier
supérieur du Siachen. Une expédition de Bombay, menée
par Harish Kapadia a fait une excursion dans la vallée de Terong.
Lorsque'ils étaient sur le point d'entrer dans le glacier supérieur
de Siachen, l'armée a décommandé leurs autorisations
sans raison ils ont été obligés de faire marche
arrière.
Le
glacier de Siachen est un champ de bataille bien connu pour les Indiens
et les troupes Pakistanaises depuis de trop nombreuses années.
Mais avec l'infiltration récente des militaires armés
au Kashmir, l'attaque de décembre 2001 du Parlement indien, la
menace suivante d'une guerre nucléaire globale et les meurtres
de mai 2002 dans le Jammu, les espoirs pour une solution de paix se
sont fanées. La pollution et la dégradation de cet environnement
merveilleux de montagne est épouvantable. Pratiquement rien ne
peut être brûlé, détruit ou emballé
dehors et les restes du matériel abandonné de guerre,
les ordures et les pertes humaines sont énormes. Tout ceci finira
finalement vers le bas dans la rivière Nubra et plus tard dans
les eaux des basses plaines. Il y a également le coût humain
et financier de la guerre estimé à un million de dollars
par jour pour l'Inde.
Une solution pourrait permettre aux états belligérants
de se retirer avec les honneurs et dignité serait de transformer
la région entière en à parc pacifié transfrontalier.
Cependant, à l'heure de l'écriture de ce dossier, la paix
semble aussi loin que jamais.
La plupart des sommets du secteur ont été baptisés
par Sahib Afraj, un officier indien qui accompagnait le Dr Visser en
1835.
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Bilafond La (Saltoro pass) -5550m- :
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En
1976, une expédition japonaise (leader H. Misawa) a fait la première
ascension de l'Apsarasas I. En 1972, l'accord de Shimla a été
signé entre l'Inde et le Pakistan et n'a pas permit clairement
de délimité la frontière le long de cette arête.
En 1976, col passé par sept alpinistes de l'université
de Tohoku (Japon).
Le camp de base a été atteint par le col de Bilafond (Saltoro
Pass).
En
1980, Le Bilafond pass a été traversé lors de la
grande traversée Americaine a ski du karakoram de l'est par l'Ouest.
En 1981, l'armée indienne (leader col. N. Kumar) a atteint le
glacier supérieur depuis la vallée de Nubra. Ils ont grimpés
le Saltoro Kangri I, Sia Kangri I, le Col d'Indira Ouest(Indira Col
West), le Sia La, le col de Turkestan et le Saltoro pass (PK 36 glacier
pass).
En 1983, quelques groupes ont regrimpés le glacier de Bilafond
(Saltoro Pass) par l'ouest.
En 1997, une expédition indienne exclusivement composée
de femmes, avec Bachendri Pal comme leader, a traversé le glacier
de Siachen et a atteint l'India Saddle en début septembre.
Septs montagnards de l'université de Tohoku au Japan ont traversé
le col de Bilafond et de Turkestan La depuis le Pakistan.
Ce
col fermé se trouve aujourd'hui en territoire contesté.
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Col Italia -6096m- (5920m) :
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En 1930 une deuxième équipe italienne menée par
G Dainelli, qui s'élevait sur le glacier de Siachen à
l'ouest, a été forcée de s'en échapper par
l'intermédiaire d'un col au dessus du glacier de Teram Shehr
et le glacier de Rimo central, car les rives de la rivière Nubra
se sont avérée inondées.
Le col a été atteint pour la première fois 70 ans
après l'expédition de Dainelli le 23 août 2000 par
Electricwala, Kapadia et avec deux Sherpas, Karma et Pemba Tsering.
Cette cordée indienne a établi quatre camps sur le glacier
avant d'atteindre le col qui s'est avéré être un
plateau de sept kilomètres de surface. Durant leur retour en
bas du glacier, Electricwala et Sherpas, Karma et Nima Dorje ont fait
l'ascension du sommet Vierge Migpa Peak (5935m) par l'arête du
Sud Est.
Tragiquement, pendant que la cordée de Rimo central pliait bagage
le 27ème jour, un accident a eu lieu. En traversant un afluant
du Shyok, Dan Singh, Electricwala, Kapadia et Mistry ont été
emportés. Tous excepté Mistry sont parvenus a gagner le
bord de la rivière avant d'être sauvés par les Sherpas.
Mistry restait introuvable. Dans l'impossibilité de se décharger
de son sac lourd, il a été emporté presque trois
kilomètres en aval, où son corps a été trouvé
par les grimpeurs du Rimo Sud qui traverssaient la Shyok. Mistry, Trente
deux ans, était un alpiniste enthousiaste de Bombay et faisait
sa neuvième expédition en Himalaya/Karakoram. Il était
ingénieur éclaragiste pour le théâtre, il
était très bien connu dans les milieus artistiques et
montagnards.
En 2002, une expédition d'Indo-Japonese (leaders Harish Kapadia
et Hiroshi Sakai) a traversé la vallée de la Shyok pour
atteindre le Karakoram pass, première équipe internationale
à explorer les lieux après 5 décennies. Ils franchirent
Le col Italia (non franchit depuis 1930) pour atteindre le Glacier de
Siachen et ont fait la première ascension du Padmanabh (c7,030
m) à l'ouest du Glacier de Siachen. Ils ont exploré le
plateau de Teram Shehr en atteignant entièrement son amont :
Revenant sur leurs pas depuis le Karakoram pass, l'expédition
partit vers l'ouest vers le haut du glacier central de Rimo pour atteindre
le col Italia (5,920m) pour gagner le glacier supérieur de Teram
Shehr. En 1929 une expedition Italienne menée par le professeur
Dainelli a visité le glacier de Siachen mais ne pouvait pas revennir
par le sud par l'intermédiaire de la vallée de Nubra quand
le fleuve s'est avéré infranchissable. Les membres de
l'équipe ont été forcés de remonter le Siachen
et de trouver une sortie vers l'Est depuis le dessus du glacier de Teram
Shehr. Le col élevé menant au glacier central de Rimo
et franchit par une cordée de presque 400 porteurs a été
appelé le Col Italia.
Bien qu'il ait été franchit en août 2000 depuis
le glacier de Rimo central par les membres d'une expédition franco
indienne menée par Harish Kapadia, un franchissement complet
n'avait jamais été répété. Après
avoir franchit le col en juin 2002, la cordée Indo-Japonese est
redescendue et a installé un camp à 5650m à l'est
du Padmanabh.
Ce col fermé se trouve aujourd'hui en territoire contesté.
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Gyong La -5700m- :
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Ce col fermé se trouve aujourd'hui en territoire contesté.
Ce col est l'un des points stratégique sur la frontière
non officielle indo Pakistanaise.
En 1939, le lieutenant Peter Young a visité le Gyong pass depuis
Shikar.
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Indira Col -5840m-, India Saddle -5776m-, col de
Turkestan -5810m- :
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Ce
col fermé se trouve aujourd'hui en territoire contesté.
En 1998, une expédition indienne (leader Harish Kapadia) est
revenue sur le glacier de Siachen. Ils ont atteint le l'Indira pass
(ouest), l'India Saddle et le Turkestan La (est). La cordée a
également fait la première ascension du Bhujang Peak (6560
m) situé sur le plateau de Teram Shehr.
En 1986, le Sia Kangri a été grimpé par une expédition
Indo-Americaine menée par commandant K.v. Cherian et Léon
Lebon. Ils ont traversé le glacier de Siachen. Sept Indiens ont
atteint le sommet et les Américains ont atteint l'Indira pass
(ouest).
En 2002, une expédition militaire indienne qui a grimpé
le Teram Kangri I (7,464m), II (7,407m) et III (7,382m) a également
exploré le l'Indira Pass.
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Teram Sher Plateau -~6000m-:
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Une
histoire courrait au sujet de ce sommet : Une partie des Yarkandis aurait
emporté une femme Balti avec eux en s'enfuiyant par le nala de
Ghyari jusqu'à à leur village. Par vengeance, les Baltis
sont entrée en contact avec un mollah important qui leur a donné
un Tawiz (amulette) qui devait être placé au col de Bilafond
(Saltoro Pass). Puis le Mollah leurs a demandé de repartir par
l'intermédiaire de la vallée de Nubra. Cependant, les
Baltis, après avoir placé le Tawiz au col sont repartis
par la route par laquelle ils étaient venus. C'est alors qu'un
grand orage est apparu sur le glacier de Siachen qui a tout détruit,
seule la montagne rocheuse est restée, " Teram " faisant
allusion à la ville détruite.
Le grand plateau de Teram Shehr fait 16kmX10kms de glacier à
environ 6000m d'altitude entouré par de belles crêtes neigeuses.
Seulement un des sommets alentour avait été précédemment
grimpé. Le Bhujang Peak (6,560m) sur le coté ouest avait
eut une ascension sur le glacier de Siachen en 1998 par des indiens.
Commençant 21 juin 2002, Hayashibara et Kapadia ont grimpé
au sud sur le plateau supérieur, les premiers, et ont fait une
exploration de divers cols sur la crête. En attendant, le reste
de la cordée ont tenté le Padmanabh vierge.
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Singhi & Staghar glaciers
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Trois
grands glaciers, quand leur avance est rapide, bloquent la vallée
en amont, cétait déjà la cas pour les pèlerins
parcourant la route de la soie : le passage, d'abord hasardeux, devenait
impossible. Un lac se forme donc en arrière du barrage qui, dès
que le glacier recule, explose sous l'énorme pression de l'eau
accumulée : la crue, imprévisible, est d'une violence
inouïe. Ces glaciers que craignaient les pèlerins sont le
Chong Kumdan (signifiant "le Grand Barrage"), le Kichik Kumdan
(signifiant "le Petit barrage") et le Thangman (signifiant
"Cicatrice") que l'on rebaptisa ensuite Thangman voulant dire
« cicatrice ».
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Vallée de Shaksgam :
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En
1929, une expédition menée par le duc de Spolète
termina l'exploration de la haute vallée de la Shaksgam et découvrit
les glaciers de Staghar et de Singhie (en 1930, l'expédition
italienne de Giotto Dainelli se concentra sur l'étude du glacier
de Siachen). Cette vallée ensorcelante est l'un des endroits
les plus désolés du monde, elle n'était autrefois
fréquentée que par les groupes baltis qui allaient chercher
du travail dans le Turkestan chinois (et qui passaient par les hauts
cols du Karakoram centrale) et les brigands Hunzakuts qui faisaient
des incursions dans la vallée du Yarkand. Le premier Européen
qui s'y aventura en 1887, fut Francis Younghusband. Aujourd'hui, elle
n'est traversée que dans sa partie inférieure, par les
alpinistes rejoignant les versants nord du K2, des Gasherbrum et du
Broad Peak.
Pour atteindre la passe d'Aghil et la vallée de Shaksgam, il
faut emprunter la vallée de Surukwat, un interminable ruban de
pierre où l'on rencontre les derniers pasteurs nomades qui, durant
l'été, emmènent leurs troupeaux dans les alpages
d'altitude. Ce qui attire certains grimpeurs ou randonneurs vers la
face Nord du k2 est la sensation d'isolement au cur d'un immense
paysage désertique. Sans les chameaux, les gorges complexes et
les torrents de la Shaksgam ne pourraient pas être empruntés
pendant les mois d'été.
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